Vous avez envie de participer à notre atelier d’écriture mais, les créneaux horaires, les lieux où se déroulent nos séances, vous habitez loin de Pau ou les trois heures que dure un atelier... ne correspondent pas à votre disponibilité.
Nous vous proposons, pour palier ces inconvénients, d’utiliser la souplesse d’internet et de participer à un atelier par e-mail.
De la même façon que lors des ateliers demandant une présence régulière, les propositions d’écriture vous seront faites de façon à vous permettre de rentrer pas à pas dans l’écriture littéraire. De la même façon, nous explorerons les mots, les phrases, les styles, afin que chacun puisse découvrir le ton et le rythme qui lui sont propres.
Par définition, ce type d’atelier peut se suivre individuellement. Il est également possible de profiter de l’apport des autres et de la dynamique qui se crée à échanger les écrits. Une séance par module sera proposée pour une rencontre commune afin de bénéficier des avantages des ateliers classiques.
Déroulement :
Chaque module se déroule sur 4 séances, soit environ un trimestre puisque les propositions d’écriture seront faites toutes les 3 semaines.
Pour les ateliers en groupe, vous êtes inscrit(e) sur une liste de participants (8 au maximum). Vous recevez les propositions d’écriture et chacun écrit chez soi. Les textes des uns et des autres circulent dans le groupe, ainsi que les « retours » écrits (commentaires, dont la règle absolue est qu’ils soient positifs) faits sur ceux-ci.
Modalités :
Module 1 : 4 propositions de novembre à février, ou de janvier à avril.
Module 2 : 4 propositions de février à mai, ou de mars à juin.
Module 3 : 4 propositions de mai à août, ou de juin à septembre.
80 euros le module ou 220 euros les 3 modules
Renseignements et inscriptions : le Rêve et la Plume au 06 09 43 23 85.
jeudi 8 décembre 2011
jeudi 1 décembre 2011
Publication du site : la palombe en histoires
Nous venons de mettre en ligne notre deuxième blog développant l'idée que nous avons lancée avec les journaux la République et l'Éclair. Il est consacré au défi d'écriture sur la Palombe.
Vous trouverez tous les textes qui ont été écrits à cette occasion en allant sur le site : palombes.blogspot.com, ou bien en cliquant sur le lien qui figure dans la liste de nos liens, sise à côté.
Bonne lecture !
Vous trouverez tous les textes qui ont été écrits à cette occasion en allant sur le site : palombes.blogspot.com, ou bien en cliquant sur le lien qui figure dans la liste de nos liens, sise à côté.
Bonne lecture !
mercredi 30 novembre 2011
Osons écrire !
Écrire n'est pas une chose facile et nous inventons des tas de stratégies pour ne pas le faire, pour ne pas mettre à exécution cette envie qui nous démange, mais qui nous dérange aussi !
L'atelier d'écriture est là pour apporter une solution à ce dilemme en nous donnant ce temps, le temps d'une séance et de celles qui suivront. Il n'y a plus de problème puisque le créneau horaire est retenu, que chacun des participants est là dans le même but que soi, pour écrire. Dernier frein, une proposition d'écriture est faite par l'animateur, ainsi plus de questions à ce poser quant à ce que l'on pourrait écrire. Il suffit d'exploiter la consigne. En plus, la dynamique de groupe se mettant en route mystérieusement l'émulation nous amène à nous surprendre toujours plus.
Pour découvrir ces plaisirs, nous vous proposons de participer à une séance de découverte. Cette démarche est sans engagement et elle vous permettra de voir, in situ, ce qu'il en est. Vous pourrez donc venir à une de ces séances, ou à une séance d'un atelier régulier pour voir et découvrir. N'hésitez donc plus !
Séances de découverte au centre de la Pépinière, 4 avenue Robert Schumann Pau (près de l'université):
Mercredi 30 nov., 18h30 à 21h ;
Vendredi 2 décembre, 9h à 12h ;
mercredi 7 décembre, 18h30 à 21h ;
vendredi 9 déc. 9h à 12h et mardi 13 décembre 9h à 12h
Ateliers réguliers 1ère année :
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 30 nov. 14 décembre, 4 et 18 janv,...
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 2 et 16 déc. 6 et 20 janv, ...
Samedi de 9h15 à 12h15 : 3 déc. , 14 et 28 janv...
Appelez-nous avant de venir au 06 09 43 23 85
À bientôt
L'atelier d'écriture est là pour apporter une solution à ce dilemme en nous donnant ce temps, le temps d'une séance et de celles qui suivront. Il n'y a plus de problème puisque le créneau horaire est retenu, que chacun des participants est là dans le même but que soi, pour écrire. Dernier frein, une proposition d'écriture est faite par l'animateur, ainsi plus de questions à ce poser quant à ce que l'on pourrait écrire. Il suffit d'exploiter la consigne. En plus, la dynamique de groupe se mettant en route mystérieusement l'émulation nous amène à nous surprendre toujours plus.
Pour découvrir ces plaisirs, nous vous proposons de participer à une séance de découverte. Cette démarche est sans engagement et elle vous permettra de voir, in situ, ce qu'il en est. Vous pourrez donc venir à une de ces séances, ou à une séance d'un atelier régulier pour voir et découvrir. N'hésitez donc plus !
Séances de découverte au centre de la Pépinière, 4 avenue Robert Schumann Pau (près de l'université):
Mercredi 30 nov., 18h30 à 21h ;
Vendredi 2 décembre, 9h à 12h ;
mercredi 7 décembre, 18h30 à 21h ;
vendredi 9 déc. 9h à 12h et mardi 13 décembre 9h à 12h
Ateliers réguliers 1ère année :
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 30 nov. 14 décembre, 4 et 18 janv,...
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 2 et 16 déc. 6 et 20 janv, ...
Samedi de 9h15 à 12h15 : 3 déc. , 14 et 28 janv...
Appelez-nous avant de venir au 06 09 43 23 85
À bientôt
"La palombe" est parue
Nos textes, enfin 8 sur les 23, sont parus aujourd'hui mercredi 30 novembre, sur les journaux La République et l'Eclair.
Vous verrez, ils sont de très grande qualité, tout comme ceux qui n'ont pas pu paraître faute de place. Mais tous vont être mis sur un blog que nous allons ouvrir dans les heures qui viennent. Nous vous mettrons le liens vers ce blog.
Par ailleurs, ils devraient être prochainement sur le site de la République :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/
Bonne lecture et merci encore à toutes les personnes qui nous ont envoyé des textes.
Le prochain défi d'écriture portera sur le carnaval, bien évidemment le carnaval biarnès. Nous lancerons ce troisième défi en début d'année prochaine.
Vous verrez, ils sont de très grande qualité, tout comme ceux qui n'ont pas pu paraître faute de place. Mais tous vont être mis sur un blog que nous allons ouvrir dans les heures qui viennent. Nous vous mettrons le liens vers ce blog.
Par ailleurs, ils devraient être prochainement sur le site de la République :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/
Bonne lecture et merci encore à toutes les personnes qui nous ont envoyé des textes.
Le prochain défi d'écriture portera sur le carnaval, bien évidemment le carnaval biarnès. Nous lancerons ce troisième défi en début d'année prochaine.
lundi 21 novembre 2011
La palombe va prendre son envol !
Notre second défi d'écriture : "écrire la palombe", monté avec l'aide des journaux "la République" et "l'Éclair" arrive à son terme.
La réunion du comité de lecture se fera ce jeudi 24 novembre, c'est dire que les textes sélectionnés passeront sur une ou deux pages de ces journaux la semaine prochaine.
Pour les retardataires, il vous reste quelques heures pour nous envoyer vos textes.
La réunion du comité de lecture se fera ce jeudi 24 novembre, c'est dire que les textes sélectionnés passeront sur une ou deux pages de ces journaux la semaine prochaine.
Pour les retardataires, il vous reste quelques heures pour nous envoyer vos textes.
Le Rêve et la Plume au salon du livre de Pau
Notre atelier d'écriture sera, comme chaque année, à "Pau fête le livre".
Cette manifestation se déroulera le vendredi 25 novembre 16h-21h, samedi 26, 10h-20h et dimanche 27, 10h-18h30 au Palais Beaumont.
Notre stand est positionné au rez-de-jardin, stand numéro 3, au centre de l'espace du rez-de-jardin.
Venez nous voir nombreux !
Cette manifestation se déroulera le vendredi 25 novembre 16h-21h, samedi 26, 10h-20h et dimanche 27, 10h-18h30 au Palais Beaumont.
Notre stand est positionné au rez-de-jardin, stand numéro 3, au centre de l'espace du rez-de-jardin.
Venez nous voir nombreux !
dimanche 6 novembre 2011
Le boulevard tombe à l'eau...
Malgré la pluie, voici notre proposition pour le "boulevard en promenade" de ce mois de novembre :
Ce 5 novembre il pleut !
L’attente de cette promenade sur le boulevard, de la rencontre avec les bouquinistes ou les artisans et avec votre proposition d’écriture du jour, ou alors avec le cornet de glace, la bière ou le café que vous auriez partagé avec… il ou elle, se fait vaine.
Pourtant, comme Jeanne, héroïne de Maupassant, vous avez espéré, vous avez guetté l’évolution du temps :
Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas.
L'averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel bas et chargé d'eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre. Des rafales passaient pleines d'une chaleur lourde. Le ronflement des ruisseaux débordés emplissait les rues désertes où les maisons, comme des éponges, buvaient l'humidité qui pénétrait au-dedans et faisait suer les murs de la cave au grenier.
Jeanne, sortie la veille du couvent, libre enfin pour toujours, prête à saisir tous les bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps, craignait que son père hésitât à partir si le temps ne s'éclaircissait pas ; et pour la centième fois depuis le matin elle interrogeait l'horizon.
Guy de Maupassant, Une vie (début), 1883.
Proposition d’écriture
Racontez-nous cette histoire, réelle ou imaginaire, d’aujourd’hui ou d’hier, cette attente que vous avez vécue, l’espoir que vous aviez, les doutes et la déception qui perçait. Racontez-nous toutes ces sautes d’émotions dues à l’attente, aux changements de temps. Plongez-vous dans des scénarii imaginaires de ce que vous espériez quant à cette promenade sur le boulevard des Pyrénées. Écrivez cela jusqu’au moment où vous avez décidé de partir, ou de rester chez vous…
Envoyez-nous votre texte à l’adresse ci-dessous, nous ferons un « retour » sur lui.
Renseignements et inscriptions : le Rêve et la Plume au 06 09 43 23 85.
Blog : atelierdecriturepau.blogspot.com ; ecriturepau@gmail.com ou christian.garrabos1@wanadoo.fr
samedi 5 novembre 2011
Journée d'écriture aux Aldudes (près de St Jean Pied de Port)
Nous avons lancé l’opération « Écrivons la palombe » avec la République et l’Éclair. Divers articles sont parus dans ces journaux, sollicitant les lecteurs, et vous-mêmes, pour écrire sur ce sujet.(Les deux premiers sont sur ce site)
Cette opération devait se terminer le 31 octobre, mais le retard des palombes fait que nous avons pu rallonger le délai au 15 novembre. Ainsi, pour aider celles et ceux qui voudraient approcher de plus près ces volatiles et tout ce qui tourne autour d’elles, nous allons organiser un atelier découverte le jeudi 10 novembre en allant dans une pantière (manière de chasser des basques) dans la vallée des Aldudes, près de Saint-Jean-Pied-de-Port. Rien que la balade vaut le coup.
Nous partirons de Pau le matin, vers 8h30-9h en covoiturage et reviendrons en fin de journée après avoir écrit et exploré quelques propositions d’écriture et déjeuné sur place.
Si vous êtes intéressé(e), appelez-nous au 06 09 43 23 85
Cette opération devait se terminer le 31 octobre, mais le retard des palombes fait que nous avons pu rallonger le délai au 15 novembre. Ainsi, pour aider celles et ceux qui voudraient approcher de plus près ces volatiles et tout ce qui tourne autour d’elles, nous allons organiser un atelier découverte le jeudi 10 novembre en allant dans une pantière (manière de chasser des basques) dans la vallée des Aldudes, près de Saint-Jean-Pied-de-Port. Rien que la balade vaut le coup.
Nous partirons de Pau le matin, vers 8h30-9h en covoiturage et reviendrons en fin de journée après avoir écrit et exploré quelques propositions d’écriture et déjeuné sur place.
Si vous êtes intéressé(e), appelez-nous au 06 09 43 23 85
mercredi 2 novembre 2011
Nos ateliers débutants
Nous vous rappelons que les horaires de nos ateliers réguliers réservés à ceux qui découvrent les ateliers d'écriture sont :
A Pau au centre social de la Pépinière , 4 avenue Robert Schumann
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 9, 16 et 30 nov. 14 décembre
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 4 et 18 nov., 2 et 16 déc.
Samedi de 9h15 à 12h15 : 5 et 19 nov., 3 déc.
A Bénéjacq :
Le mercredi de 14h30 à 17h30 : 9 et 23 nov., 7 décembre
Pour les personnes qui ne seraient pas disponibles à ces heures, il est possible soit d'ouvrir un créneau horaire, soit de faire un atelier par email (nous consulter pour cela).
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, samedi 17 déc.
Elle aura lieu de 10h à 13h puis sera suivie d'un repas (facultatif), dans un lieu à déterminer.
Merci de vous inscrire avant de venir en appelant au 06 09 43 23 85 ou au 05 59 40 23 71
A Pau au centre social de la Pépinière , 4 avenue Robert Schumann
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 9, 16 et 30 nov. 14 décembre
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 4 et 18 nov., 2 et 16 déc.
Samedi de 9h15 à 12h15 : 5 et 19 nov., 3 déc.
A Bénéjacq :
Le mercredi de 14h30 à 17h30 : 9 et 23 nov., 7 décembre
Pour les personnes qui ne seraient pas disponibles à ces heures, il est possible soit d'ouvrir un créneau horaire, soit de faire un atelier par email (nous consulter pour cela).
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, samedi 17 déc.
Elle aura lieu de 10h à 13h puis sera suivie d'un repas (facultatif), dans un lieu à déterminer.
Merci de vous inscrire avant de venir en appelant au 06 09 43 23 85 ou au 05 59 40 23 71
mardi 1 novembre 2011
Notre atelier au "Boulevard en promenade" à Pau
Comme depuis un peu plus d'une année nous serons à la prochaine édition du "Boulevard en Promenade" sur le Boulevard des Pyrénées à Pau.
Cette manifestation se déroulera ce dimanche 6 novembre, de 14 heures à 18 heures.
Nous serons au niveau de la Place Royale et de l’avancée du pavillon des Arts, le long du cheminement, en face des bouquinistes, juste à côté de l’escalier qui mène au « Sentier du Roy ».
Comme à chaque fois, nous vous donnerons à cette occasion une proposition d’écriture originale que vous pourrez réaliser à l’issue de votre promenade et nous envoyer par internet à l’adresse : ecriturepau@gmail.com, afin de recevoir un retour de notre part.
Nous vous présenterons aussi l’ensemble de nos activités.
Nous reviendrons pour les autres manifestations de ce type, dont nous vous rappelons qu’elles se déroulent tous les premiers dimanches de chaque mois de 14h à 18heures.
mercredi 12 octobre 2011
Notre atelier "fête la photo"
Notre atelier d'écriture va participer ce week-end à la « fête de la photo » à la Pépinière, 4 avenue Robert Schumann à Pau.
Nous y tiendrons un atelier le samedi 15 octobre de 14h à 16h, sur le thème :
« Comment écrire à partir d’une photo ? La photo dans son contexte »
Puis, un autre, le dimanche 16 octobre de 10h à 11h30, sur le thème :
« Comment écrire à partir d’une photo ? La photo support du rêve ! »
Ces ateliers d'initiation seront gratuits.
Pour tout renseignement nous contacter au 06 09 43 23 85
Ecrire la palombe
Comme nous l'avons promis, voici les premières idées pour concevoir vos textes sur ce nouveau défi d'écriture : "Écrire la palombe".
Chasser ce petit animal n'est pas une spécificité béarnaise, bien que nous le faisons avec notre singularité. Chez nous, beaucoup de choses entrent en compte, ainsi :
Écrire la palombe, c’est écrire la vie dans notre Béarn au moment où les jours déclinent, où la nature commence à se colorier, où la rosée perle chaque matin. Écrire la palombe est une invitation à regarder la vie qui s’anime, la fièvre qui monte, « la fièvre bleue » comme on l’appelle, et traduire ces émotions en mots, récits et histoires diverses.
Écrire la palombe, peut aussi consister à écrire cet oiseau et tout ce qui l’accompagne, le mythe du voyage, le retour de septentrion et l’hivernage en Andalousie ou au Maroc, ou le choix de la sédentarisation.
Écrire la palombe, c’est bien écrire une des traditions les plus viscérales de notre Béarn.
Ainsi, nous vous proposons d’exprimer vos témoignages sur ce petit animal, sur la fête et, entre autres, la gastronomie qui lui est associée. Ces textes, récits, souvenirs, poèmes, nouvelles brèves, etc., pourront être écrits dans un style libre, la seule contrainte étant de ne pas dépasser un feuillet environ (soit 1500 signes ou 250 mots). Si vous avez des difficultés à cerner ce que vous pouvez faire, n’hésitez pas à nous contacter au 06 09 43 23 85.
Vos textes devront nous parvenir avant le 31 octobre à l’adresse mail suivante : ecriturepau@gmail.com.
Alors, à vos plumes, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
Chasser ce petit animal n'est pas une spécificité béarnaise, bien que nous le faisons avec notre singularité. Chez nous, beaucoup de choses entrent en compte, ainsi :
Écrire la palombe, c’est écrire la vie dans notre Béarn au moment où les jours déclinent, où la nature commence à se colorier, où la rosée perle chaque matin. Écrire la palombe est une invitation à regarder la vie qui s’anime, la fièvre qui monte, « la fièvre bleue » comme on l’appelle, et traduire ces émotions en mots, récits et histoires diverses.
Écrire la palombe, peut aussi consister à écrire cet oiseau et tout ce qui l’accompagne, le mythe du voyage, le retour de septentrion et l’hivernage en Andalousie ou au Maroc, ou le choix de la sédentarisation.
Écrire la palombe, c’est bien écrire une des traditions les plus viscérales de notre Béarn.
Ainsi, nous vous proposons d’exprimer vos témoignages sur ce petit animal, sur la fête et, entre autres, la gastronomie qui lui est associée. Ces textes, récits, souvenirs, poèmes, nouvelles brèves, etc., pourront être écrits dans un style libre, la seule contrainte étant de ne pas dépasser un feuillet environ (soit 1500 signes ou 250 mots). Si vous avez des difficultés à cerner ce que vous pouvez faire, n’hésitez pas à nous contacter au 06 09 43 23 85.
Vos textes devront nous parvenir avant le 31 octobre à l’adresse mail suivante : ecriturepau@gmail.com.
Alors, à vos plumes, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
lundi 3 octobre 2011
Ecrivons nos traditions .. suite...
Écrivons nos traditions
Ainsi que nous vous l'avions annoncé, nous lançons notre second défi d’écriture, avec la collaboration des journaux « La République et l’Éclair » sur le thème de la palombe. Comme pour notre thème précédent sur la transhumance, nous vous proposons d’écrire un ou plusieurs textes, dont les meilleurs paraîtront sur ces journaux au début du mois de novembre. L’ensemble des textes sera publié sur un blog que nous créerons pour la circonstance, La République fera de même.
Dans les journaux d’aujourd’hui parait l’article suivant qui nous inaugure le sujet. D’ici deux ou trois jours, nous vous donnerons des indications pour vous aider à traiter ce sujet. A très vite.
Les palombes… Si la plupart des Béarnais sont atteints par le virus lié à cette grande voyageuse bleue, la fièvre de la palombe monte lorsque les feuilles des arbres commencent à changer de couleur. Plus que d’habitude le béarnais se met alors à scruter le ciel, à sentir le vent, à écouter la nature. Les vols vont arriver. Alors le maïs peut jaunir tout seul !
Il est alors temps de vérifier une (plusieurs) dernière(s) fois l’état de la palombière, de s’assurer de la vivacité des appeaux, du bon fonctionnement des différents systèmes d’appelants… Mais, aussi de réunir les heureux élus qui partageront ces moments privilégiés de veille. Il faut organiser, répartir les tâches, sans oublier bien évidemment, de songer aux menus et de choisir les bouteilles qui participeront à la fête au pied des chênes centenaires. Les virées dans le bois se multiplient, donnant l’occasion de ramasser quelques champignons. Chacun prépare impatiemment ce rendez-vous avec les palombes !
Tous les sens du Béarn sont mis en œuvre pour que les fêtes soient belles et se poursuivent par le verbe et la cuisine jusqu’au bout de l’hiver.
Comme nous avons pu le faire pour la transhumance, nous vous proposons d’explorez vos souvenirs, ce que vous connaissez et que vous vivez autour la palombe et tout ce monde qui se crée autour d’elle en Béarn... Puis, écrivez-le. Les meilleurs de vos textes paraîtront sur des pages de notre journal dédiées à cette opération et tous sur un blog dédié à la palombe.
Ces textes, récits, souvenirs, poèmes, nouvelles brèves, etc., auront pour seule contrainte de ne pas dépasser un feuillet environ (soit 1500 signes ou 250 mots). Envoyez-les avant le 31 octobre à l’adresse suivante : ecriturepau@gmail.com
Si vous avez des difficultés à cerner ce que vous pouvez écrire, n’hésitez pas à nous contacter. Des suggestions vous seront fournies sur le blog de l’Atelier d’écriture « le Rêve et la Plume » : atelierdecriturepau.blogspot.com.
Alors, à vos plumes, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
Christian Garrabos
Ainsi que nous vous l'avions annoncé, nous lançons notre second défi d’écriture, avec la collaboration des journaux « La République et l’Éclair » sur le thème de la palombe. Comme pour notre thème précédent sur la transhumance, nous vous proposons d’écrire un ou plusieurs textes, dont les meilleurs paraîtront sur ces journaux au début du mois de novembre. L’ensemble des textes sera publié sur un blog que nous créerons pour la circonstance, La République fera de même.
Dans les journaux d’aujourd’hui parait l’article suivant qui nous inaugure le sujet. D’ici deux ou trois jours, nous vous donnerons des indications pour vous aider à traiter ce sujet. A très vite.
Les palombes… Si la plupart des Béarnais sont atteints par le virus lié à cette grande voyageuse bleue, la fièvre de la palombe monte lorsque les feuilles des arbres commencent à changer de couleur. Plus que d’habitude le béarnais se met alors à scruter le ciel, à sentir le vent, à écouter la nature. Les vols vont arriver. Alors le maïs peut jaunir tout seul !
Il est alors temps de vérifier une (plusieurs) dernière(s) fois l’état de la palombière, de s’assurer de la vivacité des appeaux, du bon fonctionnement des différents systèmes d’appelants… Mais, aussi de réunir les heureux élus qui partageront ces moments privilégiés de veille. Il faut organiser, répartir les tâches, sans oublier bien évidemment, de songer aux menus et de choisir les bouteilles qui participeront à la fête au pied des chênes centenaires. Les virées dans le bois se multiplient, donnant l’occasion de ramasser quelques champignons. Chacun prépare impatiemment ce rendez-vous avec les palombes !
Tous les sens du Béarn sont mis en œuvre pour que les fêtes soient belles et se poursuivent par le verbe et la cuisine jusqu’au bout de l’hiver.
Comme nous avons pu le faire pour la transhumance, nous vous proposons d’explorez vos souvenirs, ce que vous connaissez et que vous vivez autour la palombe et tout ce monde qui se crée autour d’elle en Béarn... Puis, écrivez-le. Les meilleurs de vos textes paraîtront sur des pages de notre journal dédiées à cette opération et tous sur un blog dédié à la palombe.
Ces textes, récits, souvenirs, poèmes, nouvelles brèves, etc., auront pour seule contrainte de ne pas dépasser un feuillet environ (soit 1500 signes ou 250 mots). Envoyez-les avant le 31 octobre à l’adresse suivante : ecriturepau@gmail.com
Si vous avez des difficultés à cerner ce que vous pouvez écrire, n’hésitez pas à nous contacter. Des suggestions vous seront fournies sur le blog de l’Atelier d’écriture « le Rêve et la Plume » : atelierdecriturepau.blogspot.com.
Alors, à vos plumes, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
Christian Garrabos
lundi 12 septembre 2011
Programme 1er trimestre 2011/2012
Bonjour à vous toutes et tous. Nous espérons que vos vacances se sont bien passées, mais il est maintenant temps de reprendre nos ateliers.
Pour ceux qui désirent découvrir nos activités la première séance est toujours considérée comme séance de découverte et se déroule sans obligation. Par contre, nous vous demandons de nous informer préalablement à votre venue en nous appelant au 06 09 43 23 85.
En plus des ateliers réguliers, dont vous voudrez bien trouver le programme ci-dessous, deux stages sont prévus dans les semaines à venir :
- « Arômes et saveurs , autour de la foire au fromage de Laruns », du 30 septembre au 2 octobre.
- « Écrire sur un tango, écriture du corps et de l’âme » à une date à fixer en novembre.
Ateliers réguliers à la Pépinière :
Ateliers réguliers 1ère année :
Mardi de 18h30 à 21h00 : les 27 sept, 11 et 18 oct, 8 et 22 nov., 6 déc.
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 28 sept, 12 et 19 oct ; 9 et 23 nov., 7 déc.
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 23 sept, 7 et 21 oct. ; 4 et 18 nov., 2 et 16 déc.
Samedi de 9h15 à 12h15 : 17 sept, 1 et 15 oct. ; 5 et 19 nov., 3 déc.
Ateliers réguliers 2ème et 3ème année :
Le mardi 2ème de 9h00 à 12h00 : 13, 27 sept, 11 oct. ; 8 et 22 nov., 6 déc.
Le mardi 3ème de 9h00 à 12h00 : 20 sept, 4 et 18 oct. ; 15 et 29 nov., 13 déc.
Le samedi de 9h15 à 12h15 : 24 sept, 8 et 22 oct. ; 12 et 26 nov., 10 déc.
A Bénéjacq :
Le mardi de 14h30 à 17h30 : dates à définir
Ouverture prochaine d’un groupe à Oloron et probablement dans les Landes
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, samedi 17 déc.
Elle aura lieu de 10h à 13h puis repas, dans un lieu à déterminer.
Aussi, l’atelier « Carnet créatif du boulevard en promenade » qui est gratuit.
Et le nouveau défi d'écriture que nous lançons avec les journaux La République et l'Eclair dont le thème sera : "Ecrivons nos traditions : la Palombe". Nous en reparlerons dans les jours à venir.
Renseignements et inscriptions : 06 09 43 23 85
Blog : atelierdecriturepau.blogspot.com
Adresse email : ecriturepau@gmail.com
Pour ceux qui désirent découvrir nos activités la première séance est toujours considérée comme séance de découverte et se déroule sans obligation. Par contre, nous vous demandons de nous informer préalablement à votre venue en nous appelant au 06 09 43 23 85.
En plus des ateliers réguliers, dont vous voudrez bien trouver le programme ci-dessous, deux stages sont prévus dans les semaines à venir :
- « Arômes et saveurs , autour de la foire au fromage de Laruns », du 30 septembre au 2 octobre.
- « Écrire sur un tango, écriture du corps et de l’âme » à une date à fixer en novembre.
Ateliers réguliers à la Pépinière :
Ateliers réguliers 1ère année :
Mardi de 18h30 à 21h00 : les 27 sept, 11 et 18 oct, 8 et 22 nov., 6 déc.
Mercredi de 18h30 à 21h00 : les 28 sept, 12 et 19 oct ; 9 et 23 nov., 7 déc.
Vendredi de 9h00 à 12h00 : les 23 sept, 7 et 21 oct. ; 4 et 18 nov., 2 et 16 déc.
Samedi de 9h15 à 12h15 : 17 sept, 1 et 15 oct. ; 5 et 19 nov., 3 déc.
Ateliers réguliers 2ème et 3ème année :
Le mardi 2ème de 9h00 à 12h00 : 13, 27 sept, 11 oct. ; 8 et 22 nov., 6 déc.
Le mardi 3ème de 9h00 à 12h00 : 20 sept, 4 et 18 oct. ; 15 et 29 nov., 13 déc.
Le samedi de 9h15 à 12h15 : 24 sept, 8 et 22 oct. ; 12 et 26 nov., 10 déc.
A Bénéjacq :
Le mardi de 14h30 à 17h30 : dates à définir
Ouverture prochaine d’un groupe à Oloron et probablement dans les Landes
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, samedi 17 déc.
Elle aura lieu de 10h à 13h puis repas, dans un lieu à déterminer.
Aussi, l’atelier « Carnet créatif du boulevard en promenade » qui est gratuit.
Et le nouveau défi d'écriture que nous lançons avec les journaux La République et l'Eclair dont le thème sera : "Ecrivons nos traditions : la Palombe". Nous en reparlerons dans les jours à venir.
Renseignements et inscriptions : 06 09 43 23 85
Blog : atelierdecriturepau.blogspot.com
Adresse email : ecriturepau@gmail.com
mardi 6 septembre 2011
Le Rêve et la Plume à Quartier Libre
Nous serons aux journées de rentrée des Association au centre Quartier Libre à Lescar, les vendredi 9 septembre, de 14 heures à 20 heures, et le samedi 10, de 10 heures à 20 heures.
Venez nous rencontrer, nous vous présenterons nos activités et nos programmes pour cette rentrée.
Venez nous rencontrer, nous vous présenterons nos activités et nos programmes pour cette rentrée.
mercredi 31 août 2011
Rentrée des ateliers d'écriture réguliers
Nous allons participer aux journées de rentrée des associations à Quartier Libre, à Lescar, les 9 et 10 septembre,
puis à la journées portes ouvertes de la Pépinière, 4 avenue Robert Schumann à Pau, le 21 septembre.
De ce fait, les séances de découverte pour les débutants auront lieu :
mardi 13 de 18h30 à 20 heures ;
mercredi 14 de 18h30 à 20 heures ;
vendredi 16 de 10h à 11h30
les ateliers réguliers sur Pau (une séance tous les 15 jours environ, à un créneau horaire déterminé) commençant :
samedi 17 de 9h15 à 12h15
mardi 20 de 18h30 à 21heures
vendredi 23 de 9h00 à midi.
Pour ce qui concerne les personnes ayant déjà une année et plus de présence dans notre atelier, le début sera :
mardi 13 de 9h00 à 12h00
samedi 24 de 9h05 à 12h05
un date restant à fixer pour le troisième groupe
Les renseignements et inscriptions sont à prendre au 06 09 43 23 85
lundi 29 août 2011
Le sens de l'Histoire
Dernier des huit sens du Béarn...
Le sens de l’histoire
Christian Garrabos
Des mythes, le Béarn et les béarnais en ont à foison. Déjà nos grandes figures historiques : Gaston Fébus, né sous le signe du soleil, à la devise si parlante : « Touches-y si tu oses !» ; notre Vert Galant au fier Panache blanc ou avec la poule au pot, Bernadotte qui a conquis les neiges et nous donner des cousins en Suède ou Jeanne d’Albret l’insoumise ! Combien de petits béarnais ne les ont-ils pas sortis des livres d’histoire pour les faire vivre dans leurs jeux ?
Car c’est bien dans l’imaginaire des enfants, dans les souvenirs qu’ils se créent, dans ces héros qu’ils se donnent que se fonde l’âme de leur Terre. Jean Lassalle pouvait dire à Lourdios, en juin dernier, lors de la fête de la transhumance, que chaque transhumance fait ressurgir en nous ces souvenirs d’enfance que nous avons vécus.
Et nous en avons des souvenirs, tous captés dans ces fêtes partagées avec les « grands » en ébarbant le maïs, en regardant les boyaux fraîchement lavés être enfilés sur la canule avant de s’épanouir, comme miraculeusement, en saucisse, boudin ou autre andouille, gavés de la chair du cochon occis lors du pèle porc !
Toutes ces petites histoires racontées en ronde autour du feu : du Jeantet le rebouteux, de cette ascension du Pic du Midi un jour d’avril, ou bien de cette cueillette de cèpes qui se pesait en dizaines de kilos… toutes ces histoires se finissant, à un moment où à un autre, en chantant lou Cèu de Pau, évoquant les larmes de ce pauvre béarnais se mourant à Paris. Tout cela s’immisçant dans notre âme pour la construire de merveilleux souvenirs.
Alors, par delà le temps et l’espace, le sens de l’histoire, en Béarn, n’est-il pas aussi une synthèse de ces sept autres sens que nous vous avons racontés tout au long de cet été ? N’est-ce pas un condensé de notre émerveillement face à un panorama, de ce parfum de foin qui nous remonte aux narines, de ce silence bruissant de vie, de ce goût du confit qui enchante nos papilles, de cette caresse de l’air qui nous enveloppe ? N’est-ce pas aussi la plénitude des équilibres de nos plaines et de nos montagnes, ajoutée à la joie du chant et de la fête… Cet ensemble magnifié, et parfois un peu érodé, à l’aune du temps qui passe.
Fort de tout cela comment ne pas communier avec nos ancêtres ? Comment ne pas vouloir perpétuer et transmettre à nos enfants l’amour de nos histoires, de nos traditions, de notre Terre et de notre Béarn, et donner du sens à notre propre histoire !
Le sens de l’histoire
Christian Garrabos
Des mythes, le Béarn et les béarnais en ont à foison. Déjà nos grandes figures historiques : Gaston Fébus, né sous le signe du soleil, à la devise si parlante : « Touches-y si tu oses !» ; notre Vert Galant au fier Panache blanc ou avec la poule au pot, Bernadotte qui a conquis les neiges et nous donner des cousins en Suède ou Jeanne d’Albret l’insoumise ! Combien de petits béarnais ne les ont-ils pas sortis des livres d’histoire pour les faire vivre dans leurs jeux ?
Car c’est bien dans l’imaginaire des enfants, dans les souvenirs qu’ils se créent, dans ces héros qu’ils se donnent que se fonde l’âme de leur Terre. Jean Lassalle pouvait dire à Lourdios, en juin dernier, lors de la fête de la transhumance, que chaque transhumance fait ressurgir en nous ces souvenirs d’enfance que nous avons vécus.
Et nous en avons des souvenirs, tous captés dans ces fêtes partagées avec les « grands » en ébarbant le maïs, en regardant les boyaux fraîchement lavés être enfilés sur la canule avant de s’épanouir, comme miraculeusement, en saucisse, boudin ou autre andouille, gavés de la chair du cochon occis lors du pèle porc !
Toutes ces petites histoires racontées en ronde autour du feu : du Jeantet le rebouteux, de cette ascension du Pic du Midi un jour d’avril, ou bien de cette cueillette de cèpes qui se pesait en dizaines de kilos… toutes ces histoires se finissant, à un moment où à un autre, en chantant lou Cèu de Pau, évoquant les larmes de ce pauvre béarnais se mourant à Paris. Tout cela s’immisçant dans notre âme pour la construire de merveilleux souvenirs.
Alors, par delà le temps et l’espace, le sens de l’histoire, en Béarn, n’est-il pas aussi une synthèse de ces sept autres sens que nous vous avons racontés tout au long de cet été ? N’est-ce pas un condensé de notre émerveillement face à un panorama, de ce parfum de foin qui nous remonte aux narines, de ce silence bruissant de vie, de ce goût du confit qui enchante nos papilles, de cette caresse de l’air qui nous enveloppe ? N’est-ce pas aussi la plénitude des équilibres de nos plaines et de nos montagnes, ajoutée à la joie du chant et de la fête… Cet ensemble magnifié, et parfois un peu érodé, à l’aune du temps qui passe.
Fort de tout cela comment ne pas communier avec nos ancêtres ? Comment ne pas vouloir perpétuer et transmettre à nos enfants l’amour de nos histoires, de nos traditions, de notre Terre et de notre Béarn, et donner du sens à notre propre histoire !
dimanche 28 août 2011
Le sens des autres
Voici, après l'exploitation des cinq sens traditionnels et le sens de l'équilibre, que vous trouverez un peu plus loin sur ce blog, le septième des "huit sens du Béarn", le dernier sera le sens de l'Histoire que nous publierons en début de semaine prochaine.
Le sens des autres
Christian Garrabos
Un chant monte, « Montagnes Pyrénées », « Se canto » ou « Beth cèu de Pau »…, le silence se fait dans l’assemblée, puis un à un, chacun reprend en chœur. Les visages s’éclairent, le chant sort des cœurs et des poitrines, les poils se dressent, le Béarn communie !
Ce besoin de chanter ensemble, spontanément, de chanter sa terre, ses montagnes, l’amitié ou sa belle, s’est forgé dès la plus tendre enfance dans les multiples activités festives de la vie béarnaise. L’espérouquère*, le pèle porc, la chasse à la palombe ainsi que les foins, les vendanges ou même la transhumance…, sont autant d’occasions où chacun vient pour le plaisir d’être ensemble. On vient « aider » ou « prêter la main », comme on dit chez nous. On va chez l’autre, le voisin, le parent ou l’ami, à tour de rôle, chacun avec son tour de main, sa recette, ou sa seule présence, exercer cette solidarité simple, solidarité de la campagne, solidarité des gens de montagne.
Cette solidarité n’en est pas moins festive. Les béarnais aiment faire la fête. Du début du printemps au fin fond de l’automne, les fêtes de toute nature se succèdent : carnavals, cavalcades, garburade, fêtes aux fromages ou aux jambons, fêtes des vins…, donnant à chaque fois l’occasion de perpétuer et de populariser nos traditions et notre sens de l’hospitalité.
Mais, point besoin d’organisation formelle, ainsi, passez dans la campagne, pénétrez dans une ferme pour demander votre chemin, on vous proposera certainement de partager le casse-croute. « Oh, rien... » Juste quelques tranches de saucisson ou de jambon, une terrine de pâté dont, du bout du couteau une tranche est tartinée sur un quignon de pain, et un verre de vin, et du fromage, et… « Ah, vous n’avez plus faim !… Même pas pour une petite goutte ?... »
Ce plaisir d’être ensemble, de s’amuser, de partager se démultiplie sur une autre terre d’élection : le rugby. Ce sport, collectif par excellence, a trouvé son épanouissement dans nos villes et campagnes. Sport de conquête, rude et festif, le rugby se joue sur le terrain mais aussi dans les travées des tribunes. Le souffle de vie du chant monte poussant l’équipe, unissant chanteurs et joueurs dans une même quête, le plaisir du jeu et si possible celui de la victoire.
Victoire ou défaite, la joie au cœur ou les larmes dans les yeux, de nouveaux chants jaillissent lors de la troisième mi-temps. Pour le plaisir de chanter ensemble.
Oui, en Béarn, le mot ensemble prend toute sa signification !
• : ébarbage et égrainage du maïs à la main.
Le sens des autres
Christian Garrabos
Un chant monte, « Montagnes Pyrénées », « Se canto » ou « Beth cèu de Pau »…, le silence se fait dans l’assemblée, puis un à un, chacun reprend en chœur. Les visages s’éclairent, le chant sort des cœurs et des poitrines, les poils se dressent, le Béarn communie !
Ce besoin de chanter ensemble, spontanément, de chanter sa terre, ses montagnes, l’amitié ou sa belle, s’est forgé dès la plus tendre enfance dans les multiples activités festives de la vie béarnaise. L’espérouquère*, le pèle porc, la chasse à la palombe ainsi que les foins, les vendanges ou même la transhumance…, sont autant d’occasions où chacun vient pour le plaisir d’être ensemble. On vient « aider » ou « prêter la main », comme on dit chez nous. On va chez l’autre, le voisin, le parent ou l’ami, à tour de rôle, chacun avec son tour de main, sa recette, ou sa seule présence, exercer cette solidarité simple, solidarité de la campagne, solidarité des gens de montagne.
Cette solidarité n’en est pas moins festive. Les béarnais aiment faire la fête. Du début du printemps au fin fond de l’automne, les fêtes de toute nature se succèdent : carnavals, cavalcades, garburade, fêtes aux fromages ou aux jambons, fêtes des vins…, donnant à chaque fois l’occasion de perpétuer et de populariser nos traditions et notre sens de l’hospitalité.
Mais, point besoin d’organisation formelle, ainsi, passez dans la campagne, pénétrez dans une ferme pour demander votre chemin, on vous proposera certainement de partager le casse-croute. « Oh, rien... » Juste quelques tranches de saucisson ou de jambon, une terrine de pâté dont, du bout du couteau une tranche est tartinée sur un quignon de pain, et un verre de vin, et du fromage, et… « Ah, vous n’avez plus faim !… Même pas pour une petite goutte ?... »
Ce plaisir d’être ensemble, de s’amuser, de partager se démultiplie sur une autre terre d’élection : le rugby. Ce sport, collectif par excellence, a trouvé son épanouissement dans nos villes et campagnes. Sport de conquête, rude et festif, le rugby se joue sur le terrain mais aussi dans les travées des tribunes. Le souffle de vie du chant monte poussant l’équipe, unissant chanteurs et joueurs dans une même quête, le plaisir du jeu et si possible celui de la victoire.
Victoire ou défaite, la joie au cœur ou les larmes dans les yeux, de nouveaux chants jaillissent lors de la troisième mi-temps. Pour le plaisir de chanter ensemble.
Oui, en Béarn, le mot ensemble prend toute sa signification !
• : ébarbage et égrainage du maïs à la main.
mercredi 17 août 2011
Le sens de l'équilibre
Outre les 5 sens communément admis, nous avons trouvé que le Béarn et les béanais en possédaient au moins trois autres : le sens d' équilibre, le sens des autres et le sens de l'Histoire.
Voici le sens de l'équilibre. Les deux suivant paraîtront dans la République et l'Eclair respectivement les 22 et 27 août.
Alternance et équilibre
Christian Garrabos
« Béarn, Terre d’équilibre » !
Nous préférons, et de loin, cette expression, au cliché qui dirait : « Béarn, Terre de contrastes ».
S’il est vrai que le Béarn flotte entre les sommets et la plaine, entre la ville et la campagne, les villages et les longues vallées, entre la rudesse d’un défilé et la douceur d’un vallon, la richesse organique d’un pâturage et le désert minéral d’un pierrier, et qu’un pâtre béarnais compose entre la solitude et son goût pour sa famille et ses amis… Ces contrastes apparents ne viennent pas en concurrence, mais en complémentarité.
Pourquoi la plaine de Nay s’étend elle sans la moindre bosse, si ce n’est pour nous montrer en toute évidence la faille de Ferrière et mieux mettre en valeur le Gabizos, si pointu ! Le Nord Béarn fait de même, non pas pour s’éloigner d’une montagne honnie, mais pour nous donner une vue d’un seul coup d’œil sur près de 200 km de Pyrénées. Les horizons se conjuguent et se démultiplient nous donnant à nous émerveiller sur toutes les nuances de vert et permettant à l’œil de grimper par petits paliers, sans égratignure, vers notre ciel d’azur.
Les Pyrénées pourraient se dresser en barrière infranchissable, lieu hostile. En fait, nos vallées s’équilibrent avec les plus hauts sommets qui les côtoient, et chacune débouche vers un ailleurs, espagnol ou bigourdan.
Ces vallées ne sont pas seulement des lieux de passage, mais surtout des lieux de vie et de travail, dynamiques et enracinés. Hommes et animaux y vivent en symbiose. La transhumance les fait monter vers les sommets, mais les frimas venus, c’est vers la plaine qu’ils se tournent.
Plus que jamais, le Béarn vit avec cette alternance dans les mouvements liée à l’éternel cycle des jours et des saisons, du froid et du chaud, du doux et du plus rude. S’il arrive qu’il fasse trop chaud le jour, il y a toujours une fontaine pour y trouver de la fraîcheur, ou l’ombre propice d’une vieille bâtisse où se reposer. Si le soleil s’acharne à briller, immanquablement, un orage salutaire apporte l’eau nécessaire. Alors, la nature explose de vert, couleur douce et équilibrée, d’autant plus quand elle s’associe au bleu du ciel.
Ainsi, les Béarnais forgés à l’image du Béarn, savent jouer avec le tempérament de leur Terre, avec la difficulté des pentes et du dur labeur, mais ils l’associent, inévitablement, à la douceur de l’âtre, à l’amitié et à la fête.
Alors, n’est-ce pas que le Béarn a le sens de l'équilibre ?
samedi 13 août 2011
L'odorat, parmi les 8 sens du Béarn
Senteurs du Béarn
Christian Garrabos
En remontant dans sa mémoire jusque dans l’enfance, l’odeur du foin, sèche et fleurie, constitue un des plus délicieux souvenirs olfactifs d’un béarnais. Une multitude d’images apparaissent. La faucheuse qui passe et repasse dégageant à chaque fois le parfum d’herbe coupée. Puis, la faneuse qui soulève dans l’air chaud les premiers relents de l’odeur du foin, juste avant « les foins » eux-mêmes. C’est l’été, le début de l’été et des vacances, des rires et des roulades dans cette herbe toute craquante et aromatique, douce et irritante et qui fait éternuer. C’est aussi les sauterelles que l’on attrape de la main et qui laissent cette petite trace orange sur la peau qu’elles essaient vainement d’entamer.
Aux foins succèdent le regain et de nouvelles occasions de faire la fête. La fête, on aime la faire en Béarn ! Toute occasion convient pour ouvrir une bonne bouteille de Jurançon et faire tourner ce divin liquide dans le verre. Le vin scintille de mille teintes chaudes. Le nez vient alors cueillir ces fragrances ambrées, moelleuses et ensoleillées.
Avec le soleil, la neige fond sur les sommets, il s’agit alors de « suivre l’herbe ». La tradition millénaire se renouvelle vallée après vallée, à Lourdios, en Aspe, au mois de juin, ou à Laruns, en Ossau, au mois de juillet. La route est parfois longue pour les troupeaux. Dans le pas tout mesuré et solennel des vaches, dans la joyeuse pagaille des brebis ou la fougue impétueuse de chevaux, l’air se parfume de multiples exhalaisons. La très savoureuse et rassurante odeur d’étable de la vache, l’aigre du suint de brebis, le parfum discret et musqué du cheval ou celui en forme de fromage de chèvre de la bique.
Toutes ces senteurs se retrouvent dans le parfum du grand vent des alpages, près d’une bergerie, dans un saloir... ou sur notre assiette de fromages.
Les odeurs emplissent aussi les temples d’un autre culte béarnais, le rugby ! Dans ces stades, plus que tout, ce sont les relents de ventrèche et de saucisses grillées qui dominent. Une odeur un peu grasse, mais ô combien goûteuse, réchauffant l’âme des supporters dans la bise de la saison froide, tout autant que le vin chaud, prélude aux fumets de la garbure qui mijote sur le feu en attendant le retour des courageux.
Ainsi se boucle la farandole des saisons, dans le fumet de l’immense cheminée dans laquelle brule le chêne faisant griller les châtaignes dégustées à la saveur du bourret, en attendant que l’herbe repousse !
******
Aujourd'hui vous trouverez sur les Journaux "La République" et "l'Eclair", le sixième sens : le sens de l'équilibre ! Et bientôt sur ce même site...
Christian Garrabos
En remontant dans sa mémoire jusque dans l’enfance, l’odeur du foin, sèche et fleurie, constitue un des plus délicieux souvenirs olfactifs d’un béarnais. Une multitude d’images apparaissent. La faucheuse qui passe et repasse dégageant à chaque fois le parfum d’herbe coupée. Puis, la faneuse qui soulève dans l’air chaud les premiers relents de l’odeur du foin, juste avant « les foins » eux-mêmes. C’est l’été, le début de l’été et des vacances, des rires et des roulades dans cette herbe toute craquante et aromatique, douce et irritante et qui fait éternuer. C’est aussi les sauterelles que l’on attrape de la main et qui laissent cette petite trace orange sur la peau qu’elles essaient vainement d’entamer.
Aux foins succèdent le regain et de nouvelles occasions de faire la fête. La fête, on aime la faire en Béarn ! Toute occasion convient pour ouvrir une bonne bouteille de Jurançon et faire tourner ce divin liquide dans le verre. Le vin scintille de mille teintes chaudes. Le nez vient alors cueillir ces fragrances ambrées, moelleuses et ensoleillées.
Avec le soleil, la neige fond sur les sommets, il s’agit alors de « suivre l’herbe ». La tradition millénaire se renouvelle vallée après vallée, à Lourdios, en Aspe, au mois de juin, ou à Laruns, en Ossau, au mois de juillet. La route est parfois longue pour les troupeaux. Dans le pas tout mesuré et solennel des vaches, dans la joyeuse pagaille des brebis ou la fougue impétueuse de chevaux, l’air se parfume de multiples exhalaisons. La très savoureuse et rassurante odeur d’étable de la vache, l’aigre du suint de brebis, le parfum discret et musqué du cheval ou celui en forme de fromage de chèvre de la bique.
Toutes ces senteurs se retrouvent dans le parfum du grand vent des alpages, près d’une bergerie, dans un saloir... ou sur notre assiette de fromages.
Les odeurs emplissent aussi les temples d’un autre culte béarnais, le rugby ! Dans ces stades, plus que tout, ce sont les relents de ventrèche et de saucisses grillées qui dominent. Une odeur un peu grasse, mais ô combien goûteuse, réchauffant l’âme des supporters dans la bise de la saison froide, tout autant que le vin chaud, prélude aux fumets de la garbure qui mijote sur le feu en attendant le retour des courageux.
Ainsi se boucle la farandole des saisons, dans le fumet de l’immense cheminée dans laquelle brule le chêne faisant griller les châtaignes dégustées à la saveur du bourret, en attendant que l’herbe repousse !
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Aujourd'hui vous trouverez sur les Journaux "La République" et "l'Eclair", le sixième sens : le sens de l'équilibre ! Et bientôt sur ce même site...
mardi 2 août 2011
Les 8 sens du Béarn
La Rédaction de "la République" nous a demandé de faire une chronique qui paraît tout l'été dans les pages "vacances" du journal, au rythme d'un texte environ par semaine.
Cette chronique à le même titre que ce message. Il s'agit donc d'écrire sur les 5 sens traditionnels, ainsi que sur trois autres caractérisquetiques du Bérn et des béarnais : le sens de l'équilibre (des choses), le sens des autres et le sens de l'histoire...
A ce jour quatre textes sont parus, vous pouvez les lire ci-dessous :
Au plaisir des yeux !
Christian Garrabos
De quelque manière que l’on entre en Béarn, par l’un des points cardinaux ou même par avion, notre regard est ébloui par la beauté du spectacle de nos montagnes et de nos campagnes.
Dès la pointe de l’aube aux ors du couchant, les Pyrénées s’exposent lascivement en mille et un panoramas. Il suffit d’arriver au sommet d’un raidillon pour voir s’étendre d’une part, une longue plaine parsemée des clochers ornant chaque village et, de l’autre, le moutonnement des coteaux colorés de toutes les teintes de vert, montant peu à peu vers la barrière rocheuse. Au détour d’un virage, c’est Jean-Pierre, le Pic du Midi d’Ossau, qui surgit de la roche tel le museau d’un orque, figé. Est-ce pour avoir voulu capturer de sa gueule le soleil à son zénith ? Plus loin, ailleurs, sur le chemin Henri IV ; sur la route d’Oloron, à Belair ; en grimpant dans l’une de nos vallées ou suivant un sentier de randonnée, en montant sur les hauteurs d’Aussurucq ou humant l’air des précipices avec le petit train d’Artouste ; ou de plus loin, dès Garlin, les vues de carte postale s’accumulent.
En grand panoramique ou en zoom plus ciblé, nous pouvons admirer des perspectives toujours différentes de notre Béarn qui ne se fait plat que pour mieux faire rebondir ses rotondités. Prenez-le dès potron-minet et regardez-le jusqu’à l’extinction du jour, à chaque instant il vous surprend par une teinte subtile, une ombre inattendue, un paysage singulier. Ne vous en lassez pas !
Mais, si le Béarn sait se faire grandiose, il peut être tout autant discret. Un œil observateur va y trouver des centaines de trésors. Dans la fraîcheur de nos villages, la double pente des toits protège des maisons du XVIIème qui s’abreuvent d’une minuscule fontaine. Les fleurs de montagnes, la course d’un isard, la sérénité d’un lac, ou la lente progression des moutons et bovins dans leurs pâtures, satisfont les regards plus paisibles. Tandis que l’animation d’un marché à Arudy, Nay ou Bedous apporte à nos yeux l’appétence de mets chatoyants.
Et, pour finir la journée, venez avec nous, à Pau, sur le Boulevard goûter des palmiers sur un fond de Pyrénées aux teintes de hyacinthes. De ce balcon, regardons ensemble le vol des hirondelles puis s’éteindre les lueurs fauves de notre « Beth cèu de Pau ».
Le goût, simple et savoureux…
Passer dans nos marchés béarnais constitue un régal pour l’oeil, avant qu’il ne le soit pour les papilles. Les étals des volaillers et charcutiers, en particulier, regorgent de mets caractéristiques de notre gastronomie. Saucissons, andouilles, boudins, confits divers, foies gras, rillettes, jambons… se balancent en stalactites ou s’exposent en vitrine.
Le Béarn a déployé une gastronomie de terroir surtout portée sur l’exploitation des produits de la ferme. Simple, certes, mais le goût n’est-il pas la richesse des pauvres ? Ce goût a décuplé les occasions de faire des confits. Un confit de canard accompagné de pommes rissolées à l’ail, n’est-ce pas un met de roi de campagne. L’onctuosité et la finesse de la chair du l’animal, relevée par la saveur douce de graisse et pimenté par l’acre et fort goût de l’ail. Qu’y a-t-il de plus délectable ? Le tout, bien évidemment, arrosé d’un bon Madiran…
Cette cuisse de canard confite, ou son manchon, entre le plus souvent dans la garbure, emblème de notre cuisine. Une soupe ou tout un repas, selon. Un mélange de légumes du jardin, pommes de terre, haricots de maïs, choux, carottes... dans le bouillon desquels les morceaux de viande, jambonneau, cou de canard ou coustous, selon les recettes, donnent couleurs et surtout ce goût inimitable. À alterner avec l’inévitable « poule au pot » que le bon Henri IV voulut mettre dans toutes nos assiettes
Si les goûts du Béarn se déploient particulièrement bien dans les petites auberges qui jalonnent les plaines et vallées, ils prennent une saveur particulière lors des fêtes. Le pèle-porc, en est le vivant exemple, voisins et amis venant chacun avec sa recette, secrète bien sûr, de saucisson, de boudin et de toutes autres cochonnailles. Le tout se finissant par un repas pantagruélique.
Nous n’aurons garde d’oublier le fromage de brebis. Il finit un repas, comme il peut se déguster en casse-croute, avec ou sans un verre de Jurançon, doux ou sec, selon les goûts.
Vous voulez des mets plus raffinés ? La truite ou le saumon, fruits de nos gaves ; la palombe en salmis ; le gibier, chevreuil ou sanglier… Et, les foies gras, bien sûr, nature, à la figue ou par exemple au Jurançon. Mais, nous avons gardé pour la fin l’escalope de foie de canard frais revenu à la poêle avec un Jurançon « vendanges tardives ». De quoi donner à nos papilles leur compte de délices.
Alors, n’hésitons pas dégustons notre cuisine faite de saveurs et de bonne humeur ! Vous hésitez ? Enfin, c’est bien connu, le confit ce n’est pas gras !
Christian Garrabos
Le Béarn est une caresse.
Christian Garrabos
Le toucher ?… Le toucher, ce sens délaissé tellement il est utilisé à chaque instant, et parfois même pour des tâches peu agréables, que l’on oublie souvent les sensations qu’il peut nous apporter… Le toucher, c’est ce sens qui nous permet d’apprécier le douillet d’une texture, la chaleur d’un contact, la suavité d’un effleurement. Le toucher c’est la main, mais aussi le pied, ou notre visage, tout notre épiderme, tout notre corps.
Le Béarn propose une multitude d’occasions de s’essayer au toucher. Ainsi, le Béarn est vif, comme ses gaves qui dévalent la montagne, déversant une eau fraiche et bienfaisante. Enlevez vos chaussures de marche et trempez vos pieds échauffés, le premier instant de saisissement passé, appréciez l’écoulement, le frôlement de l’eau sur votre peau. Posez vos pieds sur ces galets sur lesquels l’eau danse. Et surtout, imprégnez-vous de leur patine, de leur fermeté, de leur bombé, car le Béarn est rond.
Rond comme les galets du gave, des galets polis par les multiples frictions du temps et des éléments. Des galets que vous prenez de la main pour jouer aux ricochets sur un lac, ou les blottir dans une poche avant de les poser sur une étagère. Mais aussi, ces galets indestructibles, associés à la pierre, qui furent assemblés par la main de nos artisans pour faire nos maisons béarnaises, le lavoir ou la fontaine qui trône à l’ombre de l’église du village, les bastides qui parsèment le pays et tous nos monuments qui portent l’empreinte la plus palpable des hommes qui les ont édifiés.
Le Béarn est dessiné. Cette main de l’homme industrieux nous la retrouvons dans nos paysages. Nos paysages ont été façonnés du soc et de la main. La vigne, le maïs, les pâturages qui les ornent sont les fruits d’un travail séculaire et de traditions qui se sont poursuivies. Cette main qui continue à élaborer mille et une textures, du fromage aux pêches roussannes, de la laine aux gâteaux à la broche, du boudin aux bérets…
Goûtez à cela et laissez vous aller, vous dis-je, et ressentez. Laissez tout votre être se faire câliner par le moelleux de l’air, si calmant chez nous qu’il en devient sédatif. Laissez-vous bercer, envelopper par lui. Ouvrez votre visage, vos mains, votre corps entier à cette câlinerie. Laissez-vous partir comme dans un bain, un bain dans ces eaux chaudes qui jaillissent aux quatre coins de nos vallées. De ces eaux qui façonnent le bien-être.
Alors, vous saurez indubitablement que le Béarn est une caresse.
Les visages du silence
Christian Garrabos
En venant en Béarn, après avoir quitté le monstre vrombissant qui vous a amené jusqu’ici, laissez-le loin de vous et ouvrez grand vos oreilles. Ici, point de trompette, ni de violoncelle, nous vous invitons à écouter la musique du silence.
Que ce soit en plaine, dans les champs de maïs de Sault-de-Navailles ; sur les coteaux, ou dans les vignes de Béarn ; en montagne, ou même en ville, vous pouvez savourer diverses partitions de ce silence en Béarn majeur. Cependant, écoutez bien, car si la musique est belle, vous ne la percevez que toute en douceur. Mobilisez votre attention, le concert en vaut la peine !
Attention, vous n’allez pas entendre un silence de mort, mais le silence profond de la nature. Chut !.... Écoutez tous ces chuchotements de vie.
Dès l’aube, un boqueteau et merles, mésanges, pinsons et autres passereaux se répondent l’un l’autre, dans des concours de trilles toujours plus éblouissants. Plus loin, dans la journée, dans la touffeur de l’été, alors que la chaleur pèse sur tous, le vrombissement des insectes jouant à on ne sait quel jeu, surnage à la pesanteur de l’air. De temps à autre, le meuglement mou d’une vache répond à un pitoyable aboiement lointain.
Plus haut, sur le sommet du coteau, le bruissement des herbes caressées par la brise ascendante répond au frémissement des feuilles des chênes et châtaigniers qui vous entourent.
Mais, le silence le plus profond, le plus suave, s’écoute en montagne. Dès les premiers contreforts passés, lorsque la vallée s’évase, les sons cristallins des sonnailles vous accueillent, gaiment, paisiblement… Montez un peu plus, au plus fort du crissement de vos pas sur les graviers du chemin, un cri strident déchire le ciel. Un rapace passe au ras de la pente, dans le frou-frou de l’air vibrant dans ses plumes. Un peu plus loin, ce petit sifflement en forme de « Hep, venez me voir jeune homme ! » La marmotte pousse son cri d’alerte envers l’intrus que vous êtes. Arrêtez-vous ; repartez ; quelques mètres plus loin, ce petit sifflement reviendra à vos oreilles. Ne cherchez pas à voir, tout le monde est caché dans les profondeurs d’un pierrier ou sous un entrelacs de souches.
Nous avons gardé pour la fin les trémolos des gaves, alternant murmures et vacarmes. Savourez-en les différentes harmonies, tout cela sur ce fond de sérénité et de plénitude qu’est le silence.
Les quiatre autres textes sont à venir.
Bonnes vacances...
Cette chronique à le même titre que ce message. Il s'agit donc d'écrire sur les 5 sens traditionnels, ainsi que sur trois autres caractérisquetiques du Bérn et des béarnais : le sens de l'équilibre (des choses), le sens des autres et le sens de l'histoire...
A ce jour quatre textes sont parus, vous pouvez les lire ci-dessous :
Au plaisir des yeux !
Christian Garrabos
De quelque manière que l’on entre en Béarn, par l’un des points cardinaux ou même par avion, notre regard est ébloui par la beauté du spectacle de nos montagnes et de nos campagnes.
Dès la pointe de l’aube aux ors du couchant, les Pyrénées s’exposent lascivement en mille et un panoramas. Il suffit d’arriver au sommet d’un raidillon pour voir s’étendre d’une part, une longue plaine parsemée des clochers ornant chaque village et, de l’autre, le moutonnement des coteaux colorés de toutes les teintes de vert, montant peu à peu vers la barrière rocheuse. Au détour d’un virage, c’est Jean-Pierre, le Pic du Midi d’Ossau, qui surgit de la roche tel le museau d’un orque, figé. Est-ce pour avoir voulu capturer de sa gueule le soleil à son zénith ? Plus loin, ailleurs, sur le chemin Henri IV ; sur la route d’Oloron, à Belair ; en grimpant dans l’une de nos vallées ou suivant un sentier de randonnée, en montant sur les hauteurs d’Aussurucq ou humant l’air des précipices avec le petit train d’Artouste ; ou de plus loin, dès Garlin, les vues de carte postale s’accumulent.
En grand panoramique ou en zoom plus ciblé, nous pouvons admirer des perspectives toujours différentes de notre Béarn qui ne se fait plat que pour mieux faire rebondir ses rotondités. Prenez-le dès potron-minet et regardez-le jusqu’à l’extinction du jour, à chaque instant il vous surprend par une teinte subtile, une ombre inattendue, un paysage singulier. Ne vous en lassez pas !
Mais, si le Béarn sait se faire grandiose, il peut être tout autant discret. Un œil observateur va y trouver des centaines de trésors. Dans la fraîcheur de nos villages, la double pente des toits protège des maisons du XVIIème qui s’abreuvent d’une minuscule fontaine. Les fleurs de montagnes, la course d’un isard, la sérénité d’un lac, ou la lente progression des moutons et bovins dans leurs pâtures, satisfont les regards plus paisibles. Tandis que l’animation d’un marché à Arudy, Nay ou Bedous apporte à nos yeux l’appétence de mets chatoyants.
Et, pour finir la journée, venez avec nous, à Pau, sur le Boulevard goûter des palmiers sur un fond de Pyrénées aux teintes de hyacinthes. De ce balcon, regardons ensemble le vol des hirondelles puis s’éteindre les lueurs fauves de notre « Beth cèu de Pau ».
Le goût, simple et savoureux…
Passer dans nos marchés béarnais constitue un régal pour l’oeil, avant qu’il ne le soit pour les papilles. Les étals des volaillers et charcutiers, en particulier, regorgent de mets caractéristiques de notre gastronomie. Saucissons, andouilles, boudins, confits divers, foies gras, rillettes, jambons… se balancent en stalactites ou s’exposent en vitrine.
Le Béarn a déployé une gastronomie de terroir surtout portée sur l’exploitation des produits de la ferme. Simple, certes, mais le goût n’est-il pas la richesse des pauvres ? Ce goût a décuplé les occasions de faire des confits. Un confit de canard accompagné de pommes rissolées à l’ail, n’est-ce pas un met de roi de campagne. L’onctuosité et la finesse de la chair du l’animal, relevée par la saveur douce de graisse et pimenté par l’acre et fort goût de l’ail. Qu’y a-t-il de plus délectable ? Le tout, bien évidemment, arrosé d’un bon Madiran…
Cette cuisse de canard confite, ou son manchon, entre le plus souvent dans la garbure, emblème de notre cuisine. Une soupe ou tout un repas, selon. Un mélange de légumes du jardin, pommes de terre, haricots de maïs, choux, carottes... dans le bouillon desquels les morceaux de viande, jambonneau, cou de canard ou coustous, selon les recettes, donnent couleurs et surtout ce goût inimitable. À alterner avec l’inévitable « poule au pot » que le bon Henri IV voulut mettre dans toutes nos assiettes
Si les goûts du Béarn se déploient particulièrement bien dans les petites auberges qui jalonnent les plaines et vallées, ils prennent une saveur particulière lors des fêtes. Le pèle-porc, en est le vivant exemple, voisins et amis venant chacun avec sa recette, secrète bien sûr, de saucisson, de boudin et de toutes autres cochonnailles. Le tout se finissant par un repas pantagruélique.
Nous n’aurons garde d’oublier le fromage de brebis. Il finit un repas, comme il peut se déguster en casse-croute, avec ou sans un verre de Jurançon, doux ou sec, selon les goûts.
Vous voulez des mets plus raffinés ? La truite ou le saumon, fruits de nos gaves ; la palombe en salmis ; le gibier, chevreuil ou sanglier… Et, les foies gras, bien sûr, nature, à la figue ou par exemple au Jurançon. Mais, nous avons gardé pour la fin l’escalope de foie de canard frais revenu à la poêle avec un Jurançon « vendanges tardives ». De quoi donner à nos papilles leur compte de délices.
Alors, n’hésitons pas dégustons notre cuisine faite de saveurs et de bonne humeur ! Vous hésitez ? Enfin, c’est bien connu, le confit ce n’est pas gras !
Christian Garrabos
Le Béarn est une caresse.
Christian Garrabos
Le toucher ?… Le toucher, ce sens délaissé tellement il est utilisé à chaque instant, et parfois même pour des tâches peu agréables, que l’on oublie souvent les sensations qu’il peut nous apporter… Le toucher, c’est ce sens qui nous permet d’apprécier le douillet d’une texture, la chaleur d’un contact, la suavité d’un effleurement. Le toucher c’est la main, mais aussi le pied, ou notre visage, tout notre épiderme, tout notre corps.
Le Béarn propose une multitude d’occasions de s’essayer au toucher. Ainsi, le Béarn est vif, comme ses gaves qui dévalent la montagne, déversant une eau fraiche et bienfaisante. Enlevez vos chaussures de marche et trempez vos pieds échauffés, le premier instant de saisissement passé, appréciez l’écoulement, le frôlement de l’eau sur votre peau. Posez vos pieds sur ces galets sur lesquels l’eau danse. Et surtout, imprégnez-vous de leur patine, de leur fermeté, de leur bombé, car le Béarn est rond.
Rond comme les galets du gave, des galets polis par les multiples frictions du temps et des éléments. Des galets que vous prenez de la main pour jouer aux ricochets sur un lac, ou les blottir dans une poche avant de les poser sur une étagère. Mais aussi, ces galets indestructibles, associés à la pierre, qui furent assemblés par la main de nos artisans pour faire nos maisons béarnaises, le lavoir ou la fontaine qui trône à l’ombre de l’église du village, les bastides qui parsèment le pays et tous nos monuments qui portent l’empreinte la plus palpable des hommes qui les ont édifiés.
Le Béarn est dessiné. Cette main de l’homme industrieux nous la retrouvons dans nos paysages. Nos paysages ont été façonnés du soc et de la main. La vigne, le maïs, les pâturages qui les ornent sont les fruits d’un travail séculaire et de traditions qui se sont poursuivies. Cette main qui continue à élaborer mille et une textures, du fromage aux pêches roussannes, de la laine aux gâteaux à la broche, du boudin aux bérets…
Goûtez à cela et laissez vous aller, vous dis-je, et ressentez. Laissez tout votre être se faire câliner par le moelleux de l’air, si calmant chez nous qu’il en devient sédatif. Laissez-vous bercer, envelopper par lui. Ouvrez votre visage, vos mains, votre corps entier à cette câlinerie. Laissez-vous partir comme dans un bain, un bain dans ces eaux chaudes qui jaillissent aux quatre coins de nos vallées. De ces eaux qui façonnent le bien-être.
Alors, vous saurez indubitablement que le Béarn est une caresse.
Les visages du silence
Christian Garrabos
En venant en Béarn, après avoir quitté le monstre vrombissant qui vous a amené jusqu’ici, laissez-le loin de vous et ouvrez grand vos oreilles. Ici, point de trompette, ni de violoncelle, nous vous invitons à écouter la musique du silence.
Que ce soit en plaine, dans les champs de maïs de Sault-de-Navailles ; sur les coteaux, ou dans les vignes de Béarn ; en montagne, ou même en ville, vous pouvez savourer diverses partitions de ce silence en Béarn majeur. Cependant, écoutez bien, car si la musique est belle, vous ne la percevez que toute en douceur. Mobilisez votre attention, le concert en vaut la peine !
Attention, vous n’allez pas entendre un silence de mort, mais le silence profond de la nature. Chut !.... Écoutez tous ces chuchotements de vie.
Dès l’aube, un boqueteau et merles, mésanges, pinsons et autres passereaux se répondent l’un l’autre, dans des concours de trilles toujours plus éblouissants. Plus loin, dans la journée, dans la touffeur de l’été, alors que la chaleur pèse sur tous, le vrombissement des insectes jouant à on ne sait quel jeu, surnage à la pesanteur de l’air. De temps à autre, le meuglement mou d’une vache répond à un pitoyable aboiement lointain.
Plus haut, sur le sommet du coteau, le bruissement des herbes caressées par la brise ascendante répond au frémissement des feuilles des chênes et châtaigniers qui vous entourent.
Mais, le silence le plus profond, le plus suave, s’écoute en montagne. Dès les premiers contreforts passés, lorsque la vallée s’évase, les sons cristallins des sonnailles vous accueillent, gaiment, paisiblement… Montez un peu plus, au plus fort du crissement de vos pas sur les graviers du chemin, un cri strident déchire le ciel. Un rapace passe au ras de la pente, dans le frou-frou de l’air vibrant dans ses plumes. Un peu plus loin, ce petit sifflement en forme de « Hep, venez me voir jeune homme ! » La marmotte pousse son cri d’alerte envers l’intrus que vous êtes. Arrêtez-vous ; repartez ; quelques mètres plus loin, ce petit sifflement reviendra à vos oreilles. Ne cherchez pas à voir, tout le monde est caché dans les profondeurs d’un pierrier ou sous un entrelacs de souches.
Nous avons gardé pour la fin les trémolos des gaves, alternant murmures et vacarmes. Savourez-en les différentes harmonies, tout cela sur ce fond de sérénité et de plénitude qu’est le silence.
Les quiatre autres textes sont à venir.
Bonnes vacances...
mercredi 6 juillet 2011
Transhumance au fil des mots
Nous venons de créer et d'ouvrir notre blog concernant les résultats de notre défi d'écriture monté avec la République et l'Éclair.
Nous l'avons appelé "Transhumance au fil des mots" vous pourrez le consulter à l'adresse suivante :
transhumancesbearn.blogspot.com
Vous y trouverez à ce jour 32 textes très différents les uns des autres.
Nous vous serons reconnaissants de nous faire vos commentaires sur ce travail.
Bonne lecture
Nous l'avons appelé "Transhumance au fil des mots" vous pourrez le consulter à l'adresse suivante :
transhumancesbearn.blogspot.com
Vous y trouverez à ce jour 32 textes très différents les uns des autres.
Nous vous serons reconnaissants de nous faire vos commentaires sur ce travail.
Bonne lecture
mercredi 29 juin 2011
Nos textes sur le journal !
La République et l'Éclair viennent de publier ce jour, mercredi 29 juin, sur deux pages, la sélection des textes qui a été faite suite à notre défi d'écriture : "Écrire la transhumance".
Nous n’avons pu faire publier que 10 sur les plus de 30 textes que nous avons reçus. Il a été très difficile de choisir, car tous les textes méritaient d’être publiés, même si quelques-uns ne pouvaient l’être car ils étaient beaucoup trop longs du fait de la place restreinte dont nous disposions.
Mais, tous nos efforts ne seront pas vains, puisque tous les textes, sans exception, vont paraître maintenant sur le site : www.larepubliquedes pyrenees.com , où va être créé un blog dédié à notre opération. Il va en être de même de notre côté, nous allons créer un blog spécifique à la transhumance. Cela sera en place dans les jours qui viennent.
Nous ne comptons pas en rester là, puisque, outre le stage que nous organisons à Laruns les 7, 8 et 9 juillet et dont nous vous parlons par ailleurs, nous vous réservons une surprise pour les semaines à venir.
Pour ce qui est du second défi d’écriture, nous le monterons à la rentrée du mois de septembre.
Nous n’avons pu faire publier que 10 sur les plus de 30 textes que nous avons reçus. Il a été très difficile de choisir, car tous les textes méritaient d’être publiés, même si quelques-uns ne pouvaient l’être car ils étaient beaucoup trop longs du fait de la place restreinte dont nous disposions.
Mais, tous nos efforts ne seront pas vains, puisque tous les textes, sans exception, vont paraître maintenant sur le site : www.larepubliquedes pyrenees.com , où va être créé un blog dédié à notre opération. Il va en être de même de notre côté, nous allons créer un blog spécifique à la transhumance. Cela sera en place dans les jours qui viennent.
Nous ne comptons pas en rester là, puisque, outre le stage que nous organisons à Laruns les 7, 8 et 9 juillet et dont nous vous parlons par ailleurs, nous vous réservons une surprise pour les semaines à venir.
Pour ce qui est du second défi d’écriture, nous le monterons à la rentrée du mois de septembre.
jeudi 23 juin 2011
"Notre" transhumance dans La République et l'Eclair
Suite à notre défi d’écriture « Écrivons la transhumance » nous en avons reçu plus d'une trentaine de textes de la part de vingt-cinq contributeurs.
La sélection des textes qui vont passer dans les journaux La République et l’Éclair se fait aujourd'hui.
Nous avons obtenu deux pages, ce qui va permettre de publier un peu plus d’une dizaine de ces textes. La parution de ceux-ci, accompagnée de photos, devrait intervenir dans la seconde partie de la semaine prochaine.
Tous les textes, sans exception, seront publiés pour leur part sur un blog dédié sur le site « larepubliquedespyrenees.com » et sur un site que nous allons créer pour l’occasion. C’est dire que toute personne pourra encore apporter sa contribution à ce témoignage sur nos traditions. Ces textes seront insérés sur ces deux supports internet.
Nous remercions d’ores et déjà toutes les personnes qui ont contribué au succès de ce premier défi d’écriture.
Un second vous attendra à la rentrée, dès le mois de septembre.
La sélection des textes qui vont passer dans les journaux La République et l’Éclair se fait aujourd'hui.
Nous avons obtenu deux pages, ce qui va permettre de publier un peu plus d’une dizaine de ces textes. La parution de ceux-ci, accompagnée de photos, devrait intervenir dans la seconde partie de la semaine prochaine.
Tous les textes, sans exception, seront publiés pour leur part sur un blog dédié sur le site « larepubliquedespyrenees.com » et sur un site que nous allons créer pour l’occasion. C’est dire que toute personne pourra encore apporter sa contribution à ce témoignage sur nos traditions. Ces textes seront insérés sur ces deux supports internet.
Nous remercions d’ores et déjà toutes les personnes qui ont contribué au succès de ce premier défi d’écriture.
Un second vous attendra à la rentrée, dès le mois de septembre.
mardi 14 juin 2011
Nouveau petit délai l'envoi de vos textes...
Comme le dernier document donnant des indications d'écriture ne passera que demain 15 juin dans les journaux La République et l'Éclair, un petit délai est accordé. La date butoir est donc repoussée au 20 juin. Nous pensons que cela arrangera plusieurs personnes...
dimanche 12 juin 2011
Transhumance en Vallée d'Ossau, les 7,8 et 9 juillet
Les dates sont maintenant connues, la transhumance 2011 en vallée d’Ossau aura lieu les 7 et 8 juillet, pour se poursuivre dans la nuit du 8 au 9.
Notre atelier d’écriture propose donc son stage les 7, 8 et 9 juillet.
Pour les personnes intéressées, nous vous recommandons de vous inscrire au plus vite dans la mesure où les places d’hébergement seront chères cette année.
Renseignements et inscriptions au 06 09 43 23 85 ou au 05 59 40 23 71
Notre atelier d’écriture propose donc son stage les 7, 8 et 9 juillet.
Pour les personnes intéressées, nous vous recommandons de vous inscrire au plus vite dans la mesure où les places d’hébergement seront chères cette année.
Renseignements et inscriptions au 06 09 43 23 85 ou au 05 59 40 23 71
vendredi 10 juin 2011
Trois jours de plus pour envoyer vos textes !
Devant le succès de ce "défi d'écriture" que nous avons lancé avec la République et l'Éclair, nous prolongeons jusqu'à lundi 13 juin la possibilité de nous envoyer des textes pour qu'ils soient publiés dans ces journaux.
Que ceux qui n’auraient pas eu le temps de faire leur envoi à temps n’hésitent pas à nous envoyer quand même leur production. Nous allons ouvrir un blog spécial pour y insérer tous les textes que nous recevrons, et le site Internet de la République : www.larepubliquedespyrenées.fr fera de même. Tous vos textes seront donc visibles !
Par ailleurs, nous envisageons, avec les auteurs qui seront d’accord, de monter autour de ces textes et des photos que nous aurons prises, une exposition qui pourra circuler dans nos villes béarnaises.
mercredi 1 juin 2011
Le Rêve et la Plume "transhume" Lourdios les 4 et 5 juin
Ainsi que nous l'avons prévu, notre atelier d'écriture vous propose d'aller écrire un "carnet de transhumance" à Lourdios dans la Vallée d'Aspe.
Le rendez-vous est fixé le samedi matin à 10 heures en bas du village, au niveau du marquage des animaux. Nous suivrons ceux-ci dans leur déambulation dans le village avec toutes les festivités prévues, puis pour leur départ dans les estives. Nous "cueillerons" une multitude d'images et d'émotions en faisant fonctionner tous nos sens.
Pendant les intermèdes nous écrirons ce que nous avons vu et imaginé, avec le soutien de plusieurs propositions d'écriture. Celles-ci auront pour but d'élargir le champ de votre perception et de vous faire découvrir des outils (littéraires bien sûr) que l'on peut utiliser.
Le dimanche, nous irons rejoindre les bêtes dans les estives avec d'autres consignes.
Renseignez-vous et inscrivez-vous, c'est encore possible, au 06 09 43 23 85.
Comment écrire la transhumance ?
« Écrire la transhumance » c’est la vivre et la raconter au travers des images qu’elle crée, des multiples anecdotes qu’elle génère, des émotions qu’elle procure et même des réflexions qu’elle fait naître...
Comment faire cela ?
La transhumance constitue une migration, on pourrait aller jusqu’à dire un voyage. La façon la plus immédiate de l’écrire consiste à décrire les événements au fur et à mesure de leur déroulement, comme ont pu le faire les voyageurs. Une multitude de petits événements y trouvent leur place, mais cela risque de dépasser les 1500 signes, ou 250 mots que nous vous demandons. Centrez-vous sur une partie de ce périple.
La transhumance c’est encore la confrontation avec la nature : la vallée, la montagne, la faune et la flore, et l’herbe bien sûr, cette herbe pour laquelle on monte jusqu’aux sommets… ; ou avec les éléments : la chaleur, l’orage, le roc et les sentiers, l’eau et les torrents… Cela se raconte par de petits textes courts, en prose ou en variation poétique.
La transhumance ce sont aussi des rencontres, avec le berger et les animaux bien sûr : le chien, la meneuse, un poulain ou un agneau… Autant de portraits à croquer comme a pu le faire Titouan Lamazou, avec la plume, le crayon ou la photo. Vous pourrez mettre en exergue des gestes, des attitudes, un regard ou un sourire…
La transhumance ce peut être aussi une promenade, laquelle, à la façon de Jean-Jacques Rousseau nous porte à rêver, à réfléchir sur nous-mêmes, sur la vie… Figez vos réflexions sous forme de courtes pensées.
Quel que soit votre choix, n’hésitez pas à être précis, anecdotique, à ancrer votre texte dans des lieux et sur des personnages singuliers. N’oubliez pas de tout observer. Les choses les plus minuscules pouvant faire les récits les plus savoureux.
Envoyez-nous vos textes avant le 10 juin à l’adresse suivante : ecriturepau@gmail.com
Les meilleurs paraîtront sur une page de notre journal spécialement consacrée à cette opération.
Des indications ou des suggestions vous seront fournies sur le blog de l’Atelier d’écriture : atelierdecriturepau.blogspot.com.
Eventuellement contactez nous au 06 09 43 23 85
Alors, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
Comment faire cela ?
La transhumance constitue une migration, on pourrait aller jusqu’à dire un voyage. La façon la plus immédiate de l’écrire consiste à décrire les événements au fur et à mesure de leur déroulement, comme ont pu le faire les voyageurs. Une multitude de petits événements y trouvent leur place, mais cela risque de dépasser les 1500 signes, ou 250 mots que nous vous demandons. Centrez-vous sur une partie de ce périple.
La transhumance c’est encore la confrontation avec la nature : la vallée, la montagne, la faune et la flore, et l’herbe bien sûr, cette herbe pour laquelle on monte jusqu’aux sommets… ; ou avec les éléments : la chaleur, l’orage, le roc et les sentiers, l’eau et les torrents… Cela se raconte par de petits textes courts, en prose ou en variation poétique.
La transhumance ce sont aussi des rencontres, avec le berger et les animaux bien sûr : le chien, la meneuse, un poulain ou un agneau… Autant de portraits à croquer comme a pu le faire Titouan Lamazou, avec la plume, le crayon ou la photo. Vous pourrez mettre en exergue des gestes, des attitudes, un regard ou un sourire…
La transhumance ce peut être aussi une promenade, laquelle, à la façon de Jean-Jacques Rousseau nous porte à rêver, à réfléchir sur nous-mêmes, sur la vie… Figez vos réflexions sous forme de courtes pensées.
Quel que soit votre choix, n’hésitez pas à être précis, anecdotique, à ancrer votre texte dans des lieux et sur des personnages singuliers. N’oubliez pas de tout observer. Les choses les plus minuscules pouvant faire les récits les plus savoureux.
Envoyez-nous vos textes avant le 10 juin à l’adresse suivante : ecriturepau@gmail.com
Les meilleurs paraîtront sur une page de notre journal spécialement consacrée à cette opération.
Des indications ou des suggestions vous seront fournies sur le blog de l’Atelier d’écriture : atelierdecriturepau.blogspot.com.
Eventuellement contactez nous au 06 09 43 23 85
Alors, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
vendredi 27 mai 2011
Qu'écrire sur la transhumance ?
Dans l’article paru dans la République et l’Éclair, nous mettons en avant un certain nombre d’idées sur la transhumance. Ce n’est pas seulement une randonnée qui fait aller les troupeaux vers les estives et les hautes vallées de nos Pyrénées. C’est plus. À chaque fois, ce sont des histoires, des moments de vie, des images, des sons, des odeurs... Bref tout ce qui fait le charme de la vie, et que nous avons tendance à oublier.
Dans une première approche, nous vous proposons de retrouver tout cela. Partez à la cueillette de vos souvenirs, allez sur le terrain s’il le faut, et écoutez, regardez, palpez, humez… et racontez-nous ce que vous avez récolté.
Si vous souhaitez aller au-delà, la transhumance peut porter à la réflexion sur les grandes exigences et interrogations de la vie : la nécessité de la survie, les grands cycles annuels, le flux et le reflux…
Autant de points, parmi tant d’autres, qui peuvent vous inspirer du simple aphorisme à des textes plus élaborés, en prose ou sous forme de poème.
En fin de semaine prochaine paraîtra dans la République et l’Éclair un autre article vous donnant d’autres indications.
Dans une première approche, nous vous proposons de retrouver tout cela. Partez à la cueillette de vos souvenirs, allez sur le terrain s’il le faut, et écoutez, regardez, palpez, humez… et racontez-nous ce que vous avez récolté.
Si vous souhaitez aller au-delà, la transhumance peut porter à la réflexion sur les grandes exigences et interrogations de la vie : la nécessité de la survie, les grands cycles annuels, le flux et le reflux…
Autant de points, parmi tant d’autres, qui peuvent vous inspirer du simple aphorisme à des textes plus élaborés, en prose ou sous forme de poème.
En fin de semaine prochaine paraîtra dans la République et l’Éclair un autre article vous donnant d’autres indications.
Écrivons la transhumance !
Voici le texte de l'article qui est paru ce jour dans La République et l'Eclair
« Écrivons la transhumance » est le thème du premier des défis d’écriture que La République et l’Éclair vous lancent en commun avec l’Atelier d’écriture « Le Rêve et la Plume ».
Qui n’a pas, d’une façon ou d’une autre, croisé ces troupeaux montant ou descendant des estives ? Qui n’a pas, lors d’une balade en montagne, entendu le tintement des sonnailles résonnant de vallée en vallée ? Qui n’a pas patienté derrière l’agglutinement d’un troupeau de brebis, observé la démarche chaotique d’un petit veau tournant autour de sa mère qui rumine, allongé ?
Loin du folklore, la transhumance consiste à « suivre l’herbe », nécessité vitale, en le faisant au pas des animaux et de leurs bergers et non pas dans des bétaillères traumatisantes et polluantes. Parlez-nous donc de ces longues marches sur routes et chemins ; racontez-nous l’histoire des préparatifs, le plaisir du cheminement, le bonheur de l’arrivée tout là-haut ; faites nous partager ces images que vous avez captées en tant que spectateur ou qu’acteur ; écrivez la couleur du ciel, la douceur de l’herbe, la caresse du vent, le marmonnement des torrents…
Ainsi, nous vous proposons d’écrire ces images ancrées dans votre mémoire ou que vous pourrez aller cueillir dans les semaines à venir dans nos vallées pyrénéennes. Puis, de nous envoyer vos témoignages sur ces déambulations porteuses de sens.
Ces textes, récits, souvenirs, poèmes, nouvelles brèves, etc., auront pour seule contrainte de ne pas dépasser un feuillet environ (soit 1500 signes ou 250 mots). Envoyez-les avant le 10 juin à l’adresse suivante : ecriturepau@gmail.com
Les meilleurs de vos textes paraîtront sur une page de notre journal dédiée à cette opération.
Si vous avez des difficultés à cerner ce que vous pouvez écrire, n’hésitez pas à nous contacter. Des suggestions vous seront fournies sur le blog de l’Atelier d’écriture : atelierdecriturepau.blogspot.com.
Alors, à vos plumes, bonne écriture et, surtout, prenez-y beaucoup de plaisir !
lundi 9 mai 2011
Ecrivons notre patrimoine
C’est le défi que nous vous lançons, à vous membres et sympathisants, de notre atelier d’écriture « le Rêve et la Plume ».
Mais ce défi, nous ne le lançons pas seuls, puisque nous le faisons en partenariat avec les journaux La République et l’Éclair (voir l’article paru dans ces journaux, ce jour, 9 mai) et que nous l’ouvrons à leurs lecteurs.
Ainsi, trois ou quatre fois par an, nous vous proposerons un thème sur lequel écrire, avec un peu plus d’un mois pour faire cela. Les meilleurs textes qui nous seront envoyés, ou qui auront été écrits lors de nos ateliers, seront publiés sur une ou deux pages de ces journaux. La totalité d’entre eux paraitront sur un blog spécialement dédié à cela sur le site larepubliquedespyrenees.fr, et sur notre blog.
Le premier thème porte sur « la transhumance ». Nous vous proposerons dans la République et l’Éclair, un certain nombre de conseils. Cela viendra en complément de nos deux stages sur la transhumance, dont nous vous parlons par ailleurs.
A vos plumes !
Mais ce défi, nous ne le lançons pas seuls, puisque nous le faisons en partenariat avec les journaux La République et l’Éclair (voir l’article paru dans ces journaux, ce jour, 9 mai) et que nous l’ouvrons à leurs lecteurs.
Ainsi, trois ou quatre fois par an, nous vous proposerons un thème sur lequel écrire, avec un peu plus d’un mois pour faire cela. Les meilleurs textes qui nous seront envoyés, ou qui auront été écrits lors de nos ateliers, seront publiés sur une ou deux pages de ces journaux. La totalité d’entre eux paraitront sur un blog spécialement dédié à cela sur le site larepubliquedespyrenees.fr, et sur notre blog.
Le premier thème porte sur « la transhumance ». Nous vous proposerons dans la République et l’Éclair, un certain nombre de conseils. Cela viendra en complément de nos deux stages sur la transhumance, dont nous vous parlons par ailleurs.
A vos plumes !
Suivons les Transhumances 2011
Deux stages...
La transhumance marque les cycles. Elle est à l’image de la vie. Elle amène vers d’autres lieux, d’autres horizons, d’autres rencontres ou confrontations, d’autres saveurs… Notre carnet sera destiné à écrire et accrocher toutes sortes de notes, d’émotions, de sensations. Ce sera un recueil de mots, de textes, d’objets, d’images ; un champ d’expérience et de recollection, sur lequel nous exercerons notre travail de création.
Nous suivrons la transhumance dans nos vallées béarnaises, en Vallée d’Aspe, puis en Ossau, de leur départ dans la vallée, jusqu’aux alpages.
Nous recueillerons des couleurs, des sons, des chants, des odeurs… ; nous marcherons au pas des bêtes et de leurs bergers pour aller vers le plus haut à la recherche de la nourriture et de la beauté des sites. Et nous écrirons...
Programme
Deux stages d’écriture sont au programme. Le premier à Lourdios, en Vallée d’Aspe, de deux jours. Nous assisterons à Lourdios, le 4 juin, aux préparatifs et départs des animaux.
Le 5, nous irons dans les estives retrouver les bêtes dans leurs patures de moyenne montagne.
Le second stage, de trois jours en Vallée d’Ossau, en stage résidentiel.
Nous commencerons à Laruns, au pied de la montagne, puis nous irons au Plateau du Bénou. Le second jour, à Eaux Chaudes, petite marche avec un troupeau, pour rejoindre, le lendemain les estives.
Alternance de moments de découverte, de « cueillette », de temps d’écriture et de création.
Contenu
Les propositions d’écriture seront basées sur, entre autres thèmes :
L’observation et l’utilisation des « matériaux » que nous aurons découverts et récoltés. Nous jouerons avec les mots, avec les images ;
nous écrirons ces cheminements, flux et reflux de la vie ;
nous rencontrerons et croquerons des personnages singuliers ;
nous nous confronterons à la vie en montagne et à sa culture...
Public :
Ces stages s’adressent à tous à partir de 15 ans. 12 personnes maximum
Partenariat avec la République et l’Éclair
Nous avons passé un partenariat avec les journaux la République et l’Éclair, il consiste à nous offrir une, sinon deux pages, du journal pour publier les meilleurs textes qui seront écrits sur ce thème de la Transhumance. Tous les textes passeront sur un blog spécifique de la République.
Modalités pratiques :
Lieu : En Vallée d’Aspe, à Lourdios, les 4 et 5 juin, Tarif : 80 € (hors hébergement et repas)
Lieu : En Vallée d’Ossau, Stage de 3 jours autour du 10 juillet, à Laruns, Eaux-Chaudes et alpages de Bious–Artigues et du Pourtalet Tarif : 120 € (hors hébergement et repas)
Inscription et renseignements au 06 09 43 23 85 ou ecriturepau@gmail.com
mardi 19 avril 2011
Notre atelier dans la course au Grand Prix Auto de Pau
Un circuit, des bolides et des hommes !
Il est des domaines qui fascinent, le monde de l’automobile est de ceux là !
Synonyme de vitesse, d’élégance, de liberté, de technique, de beauté… il constitue un des mythes fondateurs de la modernité. Dans cet ensemble, la course automobile magnifie le rêve pour le mener au summum de l’aventure.
Programme
Notre relation personnelle à la course, aux bolides, à la vitesse, à tout ce qui constitue ce sport, reste probablement à écrire. Nous vous proposons de le faire lors d’un atelier d’écriture que nous animerons en plusieurs séances lors de la « semaine du Grand Prix de Pau ».
Contenu
Les propositions d’écriture seront faites lors de courtes séances d’une heure, afin d’être accessibles à tous, enfants et adultes. Entre autres thèmes :
Nous écrirons ces émotions que nous avons vécues au cours des années ;
Nous camperons des personnages singuliers ;
Nous explorerons les univers sonores et colorés de la course ;
Nous jouerons avec les mots, avec les images ;
Public :
L’élaboration de ce carnet de sensations s’adressera à tous, enfants et adultes.
Modalités pratiques :
L’inscription se fera en prenant contact au 06 09 43 23 85 ou par email à ecriturepau@gmail.com . Il sera possible de s’inscrire durant la manifestation, sur place, en fonction d’éventuelles places disponibles.
Moments d’intervention
Les inscrits bénéficieront d’un « pass », pour circuler sur le circuit dans des conditions qui seront données lors de l’inscription.
Le principe est qu’après une proposition d’écriture, il en est prévu 7, les « écrivants » iront à la cueillette d’images, de bruits, de sensations… autour du circuit. Pour les inscrits qui auraient loupé une proposition, celle-ci pourra leur être envoyée par email.
Ensuite nous écrirons dans des lieux à définir, chez soi, ou le plus proche possibles du circuit.
Chaque écrit fera l’objet d’un retour personnalisé.
Planning de l’atelier
Samedi 14 mai :
16h : Rendez-vous devant l’ACBB.
Présentation de l’atelier, visite du circuit, prise d’ambiance et première proposition d’écriture.
19h30 : Lecture des textes.
Dimanche 15 mai :
10h30 : Lecture des textes. Puis 2ème proposition à réaliser seul pour l’après-midi
15h : 3ème proposition d’écriture, puis « cueillette » de sensations et écriture. 19h à 20h : Lecture des textes et retours sur ceux-ci
Vendredi 20mai :
15h : 4ème proposition d’écriture
19h30 : lecture suivi de la distribution de la 5ème proposition à écrire le lendemain
Dîner pour ceux qui le désirent
Samedi 21 mai
20h : Lecture de textes et 6ème et 7ème propositions d’écriture à réaliser dans la soirée et le lendemain
Dimanche 22 mai
19h : lecture des textes, retours sur ceux-ci. Conclusion
Il est des domaines qui fascinent, le monde de l’automobile est de ceux là !
Synonyme de vitesse, d’élégance, de liberté, de technique, de beauté… il constitue un des mythes fondateurs de la modernité. Dans cet ensemble, la course automobile magnifie le rêve pour le mener au summum de l’aventure.
Programme
Notre relation personnelle à la course, aux bolides, à la vitesse, à tout ce qui constitue ce sport, reste probablement à écrire. Nous vous proposons de le faire lors d’un atelier d’écriture que nous animerons en plusieurs séances lors de la « semaine du Grand Prix de Pau ».
Contenu
Les propositions d’écriture seront faites lors de courtes séances d’une heure, afin d’être accessibles à tous, enfants et adultes. Entre autres thèmes :
Nous écrirons ces émotions que nous avons vécues au cours des années ;
Nous camperons des personnages singuliers ;
Nous explorerons les univers sonores et colorés de la course ;
Nous jouerons avec les mots, avec les images ;
Public :
L’élaboration de ce carnet de sensations s’adressera à tous, enfants et adultes.
Modalités pratiques :
L’inscription se fera en prenant contact au 06 09 43 23 85 ou par email à ecriturepau@gmail.com . Il sera possible de s’inscrire durant la manifestation, sur place, en fonction d’éventuelles places disponibles.
Moments d’intervention
Les inscrits bénéficieront d’un « pass », pour circuler sur le circuit dans des conditions qui seront données lors de l’inscription.
Le principe est qu’après une proposition d’écriture, il en est prévu 7, les « écrivants » iront à la cueillette d’images, de bruits, de sensations… autour du circuit. Pour les inscrits qui auraient loupé une proposition, celle-ci pourra leur être envoyée par email.
Ensuite nous écrirons dans des lieux à définir, chez soi, ou le plus proche possibles du circuit.
Chaque écrit fera l’objet d’un retour personnalisé.
Planning de l’atelier
Samedi 14 mai :
16h : Rendez-vous devant l’ACBB.
Présentation de l’atelier, visite du circuit, prise d’ambiance et première proposition d’écriture.
19h30 : Lecture des textes.
Dimanche 15 mai :
10h30 : Lecture des textes. Puis 2ème proposition à réaliser seul pour l’après-midi
15h : 3ème proposition d’écriture, puis « cueillette » de sensations et écriture. 19h à 20h : Lecture des textes et retours sur ceux-ci
Vendredi 20mai :
15h : 4ème proposition d’écriture
19h30 : lecture suivi de la distribution de la 5ème proposition à écrire le lendemain
Dîner pour ceux qui le désirent
Samedi 21 mai
20h : Lecture de textes et 6ème et 7ème propositions d’écriture à réaliser dans la soirée et le lendemain
Dimanche 22 mai
19h : lecture des textes, retours sur ceux-ci. Conclusion
vendredi 8 avril 2011
Le Rêve et la Plume sur Facebook
Ce blog a un certain nombre d’avantages, cependant il a l’inconvénient de ne pas permettre de partager des textes, ou en tout cas plus laborieusement.
Pour palier cette difficulté, nous avons décidé d’ouvrir une page sur Facebook. Cela aura en plus la possibilité de nous rendre plus visible en direction du grand public.
Ainsi, si vous le souhaitez, vous pourrez aller consulter ces pages. Pour ce faire, à partir de votre compte facebook, si vous en avez un, sinon vous pouvez très facilement en créer un, il faut aller dans la fenêtre « recherche » et vous tapez :
Atelier d’écriture Pau Béarn
Vous arriverez alors sur le « groupe » de l’atelier d’écriture et vous trouverez les textes et pourrez rajouter vos commentaires, vos idées et vos propres textes.
A bientôt …
Pour palier cette difficulté, nous avons décidé d’ouvrir une page sur Facebook. Cela aura en plus la possibilité de nous rendre plus visible en direction du grand public.
Ainsi, si vous le souhaitez, vous pourrez aller consulter ces pages. Pour ce faire, à partir de votre compte facebook, si vous en avez un, sinon vous pouvez très facilement en créer un, il faut aller dans la fenêtre « recherche » et vous tapez :
Atelier d’écriture Pau Béarn
Vous arriverez alors sur le « groupe » de l’atelier d’écriture et vous trouverez les textes et pourrez rajouter vos commentaires, vos idées et vos propres textes.
A bientôt …
mercredi 30 mars 2011
Programme du 2ème trimestre 2011
Programme Avril-juillet 2011
Le printemps est arrivé, nous entamons notre troisième trimestre de l’année sans que pour autant nous fermions la porte à des personnes qui ne seraient pas encore inscrites à nos ateliers.
Outre les ateliers réguliers, dont le programme est ci-dessous, nous vous proposons durant ce trimestre plusieurs stages ou moments d’écriture, vous pourrez lire cela en bas de page
A la Pépinière :
Ateliers réguliers 1ère année :
Lundi de 18h45 à 21h15 : déplacé au jeudi
Mardi de 9h00 à 12h00 : 28 (lundi) mars, 12 avril, 3, 17 et 31 mai, 14 et 28 juin
Jeudi de 18h45 à 21h15 : les 7 et 28 avril, 12 et 26 mai, 9 et 23 juin
Samedi de 9h15 à 12h15 : 2 et 16 avril, 7 et 21 mai, 4 et 18 juin
Atelier jeunes :
Le mardi de 17h45 à 19h15 : les 3, 17 et 31 mai, 14 et 28 juin
Ateliers réguliers 2ème et 3ème année :
Le mardi de 9h00 à 12h00 : les 5 et 26 avril, 10 et 24 mai, 7 et 21 juin
le samedi de 9h15 à 12h15 : les 9 et 30 avril, 14 et 28 mai, 11 juin et 2 juillet.
A Bénéjacq :
le mardi de 13h45 à 16h45 : 12 et 26 avril, 3 et 25 mai, 7 et 21 juin.
Ouverture prochaine d’un groupe à Oloron et probablement dans les Landes
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, le samedi 25 juin.
Elle aura lieu à « la Roseraie », à Saint-Vincent, de 10h à 13h puis repas.
Aussi, l’atelier « Carnet créatif du boulevard en promenade » qui est gratuit.
Les stages : « Écrivons sur un Tango, écriture du corps et de l’âme » aura lieu les 21 (après-midi) et 22 mai, « Transhumance en Vallée d’Aspe » les 4 et 5 juin
Pour tout renseignement ou vous inscrire, appelez-nous ou consultez notre blog ci-dessous :
Renseignements et inscriptions : 06 09 43 23 85
Le printemps est arrivé, nous entamons notre troisième trimestre de l’année sans que pour autant nous fermions la porte à des personnes qui ne seraient pas encore inscrites à nos ateliers.
Outre les ateliers réguliers, dont le programme est ci-dessous, nous vous proposons durant ce trimestre plusieurs stages ou moments d’écriture, vous pourrez lire cela en bas de page
A la Pépinière :
Ateliers réguliers 1ère année :
Lundi de 18h45 à 21h15 : déplacé au jeudi
Mardi de 9h00 à 12h00 : 28 (lundi) mars, 12 avril, 3, 17 et 31 mai, 14 et 28 juin
Jeudi de 18h45 à 21h15 : les 7 et 28 avril, 12 et 26 mai, 9 et 23 juin
Samedi de 9h15 à 12h15 : 2 et 16 avril, 7 et 21 mai, 4 et 18 juin
Atelier jeunes :
Le mardi de 17h45 à 19h15 : les 3, 17 et 31 mai, 14 et 28 juin
Ateliers réguliers 2ème et 3ème année :
Le mardi de 9h00 à 12h00 : les 5 et 26 avril, 10 et 24 mai, 7 et 21 juin
le samedi de 9h15 à 12h15 : les 9 et 30 avril, 14 et 28 mai, 11 juin et 2 juillet.
A Bénéjacq :
le mardi de 13h45 à 16h45 : 12 et 26 avril, 3 et 25 mai, 7 et 21 juin.
Ouverture prochaine d’un groupe à Oloron et probablement dans les Landes
Séance « Rencontre et partage », ouverte à tous les groupes, le samedi 25 juin.
Elle aura lieu à « la Roseraie », à Saint-Vincent, de 10h à 13h puis repas.
Aussi, l’atelier « Carnet créatif du boulevard en promenade » qui est gratuit.
Les stages : « Écrivons sur un Tango, écriture du corps et de l’âme » aura lieu les 21 (après-midi) et 22 mai, « Transhumance en Vallée d’Aspe » les 4 et 5 juin
Pour tout renseignement ou vous inscrire, appelez-nous ou consultez notre blog ci-dessous :
Renseignements et inscriptions : 06 09 43 23 85
lundi 7 mars 2011
Ecrire sur un tango - Stage
Nous allons vous proposer les 21 et 22 mai, un stage d'écriture tout autour du tango argentin.
En voici les principaux éléments :
Présentation :
Le Tango argentin est un rêve qui procède de la magie. On y rencontre une atmosphère, une musique, un chant, une danse, deux corps, des couleurs, des vêtements…
Chacun porte un regard sur le tango. Il ne peut laisser indifférent.
Nous nous proposons, dans ce stage, d’associer des mots à cet ensemble qu’est le tango. Nous vous proposons de pénétrer dans cet univers unique, d’aller l’explorer, l’expérimenter, pour identifier ce que chacun, dans son approche singulière de cet art, ressent. Tout cela pour traduire ce ressenti, ces émotions en mots, dans ses mots à soi.
Programme :
Nous aborderons ce stage avec nos yeux, notre ouïe, nos corps et notre sensibilité. Ainsi, plusieurs temps s’imbriqueront : écouter la musique et le chant, à regarder des danseurs expérimentés, à essayer quelques pas et plus, à échanger avec ceux qui pratiquent et enseignent, lire et bien sûr écrire, puis partager ce que l’on aura écrit.
La partie écriture sera animée par Christian Garrabos
La partie tango, initiation et danse sera conduite par Bibiana Guilhamet, professeur de tango, et son partenaire Valdi Guevara.
Thèmes abordés :
Si le tango est un tout, on peut l’approcher par un certain nombre de ses composantes. Ainsi, nous l’aborderons au travers d’une douzaine de propositions d’écriture sur les thèmes déclinés dans le début de la présentation de ce stage : l’atmosphère… mais aussi dans la relation à la musique, à son corps, à son partenaire… Autant de thèmes qui nous porteront à aller plus loin dans notre écriture, notre connaissance de nous-mêmes et de celle du tango.
Public concerné :
Tous publics, danseurs ou non danseurs de tango, à partir de 18 ans.
Le groupe limité à 12 personnes
Lieu et dates :
La Pépinière, 4 avenue Robert Schumann, Pau
21 mai ( de 14h30 à 19h30) et 22 mai (de 10h à 17h, avec une pause repas de 1h)
Inscriptions et conditions financières :
Le coût du stage est de 95 euros, hors repas qui est libre.
Renseignements auprès de Christian Garrabos : 06 09 43 23 85
ou sur christian.garrabos1@wanadoo.fr
En voici les principaux éléments :
Présentation :
Le Tango argentin est un rêve qui procède de la magie. On y rencontre une atmosphère, une musique, un chant, une danse, deux corps, des couleurs, des vêtements…
Chacun porte un regard sur le tango. Il ne peut laisser indifférent.
Nous nous proposons, dans ce stage, d’associer des mots à cet ensemble qu’est le tango. Nous vous proposons de pénétrer dans cet univers unique, d’aller l’explorer, l’expérimenter, pour identifier ce que chacun, dans son approche singulière de cet art, ressent. Tout cela pour traduire ce ressenti, ces émotions en mots, dans ses mots à soi.
Programme :
Nous aborderons ce stage avec nos yeux, notre ouïe, nos corps et notre sensibilité. Ainsi, plusieurs temps s’imbriqueront : écouter la musique et le chant, à regarder des danseurs expérimentés, à essayer quelques pas et plus, à échanger avec ceux qui pratiquent et enseignent, lire et bien sûr écrire, puis partager ce que l’on aura écrit.
La partie écriture sera animée par Christian Garrabos
La partie tango, initiation et danse sera conduite par Bibiana Guilhamet, professeur de tango, et son partenaire Valdi Guevara.
Thèmes abordés :
Si le tango est un tout, on peut l’approcher par un certain nombre de ses composantes. Ainsi, nous l’aborderons au travers d’une douzaine de propositions d’écriture sur les thèmes déclinés dans le début de la présentation de ce stage : l’atmosphère… mais aussi dans la relation à la musique, à son corps, à son partenaire… Autant de thèmes qui nous porteront à aller plus loin dans notre écriture, notre connaissance de nous-mêmes et de celle du tango.
Public concerné :
Tous publics, danseurs ou non danseurs de tango, à partir de 18 ans.
Le groupe limité à 12 personnes
Lieu et dates :
La Pépinière, 4 avenue Robert Schumann, Pau
21 mai ( de 14h30 à 19h30) et 22 mai (de 10h à 17h, avec une pause repas de 1h)
Inscriptions et conditions financières :
Le coût du stage est de 95 euros, hors repas qui est libre.
Renseignements auprès de Christian Garrabos : 06 09 43 23 85
ou sur christian.garrabos1@wanadoo.fr
dimanche 6 mars 2011
Atelier à Oloron
Notre nouvel atelier à la Médiathèque d'Oloron.
La première séance aura lieu le mercredi 23 mars de 14h30 à 16h30. Cette séance rentrera dans le cadre de l'opération "Dis-moi, dix mots", ainsi qu'à l'occasion du Printemps de poètes.
Nous travaillerons donc sur les dix mots choisis par le Ministère de la Culture :
Ailleurs, Capteur, Clair de lune, Clic, Compatible, Désirer, Génome, Pérennes, Transformer et Vision.
Par ailleurs, nous pourrons travailler, en fonction du temps qu’il nous restera, sur la thématique du Printemps de Poètes : « Infinis Paysages » !
A l’issue de cette séance sera annoncée la suite du programme sur Oloron.
vendredi 11 février 2011
Ecrivons sur la femme et la féminité
Le mois prochain aura lieu la journée de la femme.
Le "Boulevard en promenade" du 6 mars sera placé sous ce signe. De ce fait nous ferons à cette occasion une proposition d'écriture centrée sur le thème de la femme et de la féminité.
De plus, les membres et sympathisants de notre association seront conviés à lire des textes de leur composition sur ces thèmes ce dimanche 6 mars. L'horaire est à préciser, probablement entre 14h et 15h30, sous le kiosque à musique de la place Royale.
Nous convions les personnes volontaires pour participer à cette action à nous contacter au 06 09 43 23 85, de façon à ce que nous puissions prévoir une programmation de leur intervention.
Le "Boulevard en promenade" du 6 mars sera placé sous ce signe. De ce fait nous ferons à cette occasion une proposition d'écriture centrée sur le thème de la femme et de la féminité.
De plus, les membres et sympathisants de notre association seront conviés à lire des textes de leur composition sur ces thèmes ce dimanche 6 mars. L'horaire est à préciser, probablement entre 14h et 15h30, sous le kiosque à musique de la place Royale.
Nous convions les personnes volontaires pour participer à cette action à nous contacter au 06 09 43 23 85, de façon à ce que nous puissions prévoir une programmation de leur intervention.
jeudi 10 février 2011
Boulevard en Promenade de Février
Nous étions sur le boulevard ce dimanche. La proposition d'écriture que nous avons faite, la cinquième de cette année, est la suivante :
Nous voici en février, sans avoir eu le plaisir de pouvoir vous souhaiter en janvier une charmante année d’écriture, lors de laquelle vous irez de texte en texte explorer vos émotions, créer des images, réinventer vos souvenirs, vous envoler en suivant votre imaginaire. Nous le faisons aujourd’hui.
Cette première proposition de l’année s’annonce sous le signe du soleil. Il fait beau en Béarn comme cela arrive souvent chez nous à cette époque-ci. Il y a fort à parier que le mimosa qui jouxte le funiculaire aura laissé éclater ses premières petites boules d’or ! Peut-être même que les jonquilles plantées au pied de l’hôtel Gassion ne sont pas loin d’éclore et que les allées du Parc Beaumont nous réservent leur lot de surprises exquises. Le printemps frappe déjà aux portes du Béarn et à notre promenade. Regardons-le dans toute sa fraîcheur et modestie. Humons l’air, cherchons, traquons ses premières manifestations, fussent-elles minuscules. Elles n’en auront certainement que plus de valeur pour nous qui sortons à peine des froidures de l’hiver
Nous allons découvrir de tout petits riens, nous goûterons d’infinitésimales émotions. Cela porte à la poésie, parfois à l’usage de la métaphore, en tout cas à des fragments poétiques ou même au Haïkus (poèmes japonais, faits de trois vers le premier comportant 5 syllabes, le second 7 et le troisième 5).
Voici quelques haïkus écrits sur le printemps (traductions du japonnais ce qui fait que la métrique n'est pas toujours respectée)
Perle de rosée
que recueille et considère
le petit enfant
Issa
Mon gîte au printemps
parce qu’il n’y a rien
de rien je ne manque
Issa
Dans le parterre
tout en blancheur épanouie
la fleur de camélia
Onitsura
Vous pouvez préférer la poésie à la façon de Théophile Gautier ou de Victor Hugo
Regardez les branches
Comme elles sont blanches !
Il neige des fleurs.
Riant dans la pluie,
Le soleil essuie
Les saules en pleurs
Et le ciel reflète,
Dans la violette
Ses pures couleurs...
Théophile Gautier
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
Victor Hugo
Proposition d’écriture
En vous inspirant de vos observations, de ces mille petits indices que vous aurez repérés et ressentis, écrivez quelques poèmes courts, haïkus et/ou poèmes sous la forme qui vous convient le mieux, soit en vers libres, ou en en vers traditionnels, sinon même en prose poétique.
Et envoyez nous le fruit de vos travaux à : christian.garrabos1@wanadoo.fr
Nous ferons un "retour" sur vos textes.
samedi 5 février 2011
Boulevard en Promenade, dimanche 6 février de 14h à 18h
Nous serons présents, une fois de plus, à cette nouvelle journée du "Boulevard en Promenade".
Nous présenterons à cette occasion une nouvelle proposition d'écriture.
Venez donc nous retrouver à proximité de la place Royale.
Nous présenterons à cette occasion une nouvelle proposition d'écriture.
Venez donc nous retrouver à proximité de la place Royale.
jeudi 27 janvier 2011
Nouveaux stages
Nous préparons de nouveaux stages pour les semaines à venir.
Ainsi, fort du succès de notre stage : « Arômes et saveurs » autour de la foire au fromage de Laruns, nous avons décidé de vous proposer une évolution de celui-ci en allant explorer les « Arômes et saveurs de notre Béarn ». Ainsi, nous devrions vous proposer d’aller successivement dans un chai du Jurançon, dans un salon de thé, chez un fabricant de confitures, faire et goûter du foie gras…
Ce stage sera proposé en demi-journées dans les semaines à venir, au rythme d’une toutes les trois ou quatre semaines.
Par ailleurs, nous travaillons sur un autre stage : « Mettons des mots sur le tango ! » ou « Dansons les mots sur un tango ». (Merci de nous dire quelle formulation vous plait le plus !). Nous écrirons sur la thématique du tango argentin et tout ce monde fascinant qui l’entoure. Ce stage aura lieu sur deux week-ends (du samedi 14h30 à 18h et dimanche 10h-13h, 14h-17h) en mai et juin, très certainement à la Pépinière.
Nous avons d’autres projets, mais que nous vous dévoilerons quand cela sera officiel !
Soyez sûrs cependant que nous vous proposerons de nouveau d’aller suivre la transhumance.
Enfin, le « Boulevard en promenade » reprend après une pause le 2 janvier. Le prochain sera le 6 février. Nous y serons et nous vous offrirons, sur place et ici, sur ce blog, une nouvelle proposition d’écriture.
À bientôt à ces occasions.
lundi 10 janvier 2011
Le Rêve et la Plume s'exposent !
Notre atelier d'écriture fait sa première exposition de textes écrits par nos participants lors de nos séances de travail.
Cette exposition est intitulée "Ecriture d'atelier". Elle a lieu dans les locaux du centre de la Pépinière, au 4 avenue Robert Schumann à Pau, du lundi 10 au vendredi 21 janvier 2011.
25 textes sont exposés directement, et une trentaine d'autres sont consultables sur place dans un classeur. Vous pourrez voir ainsi quels types d'exercices et d'écrits peuvent venir d'un atelier d'écriture tel que le nôtre.
Le vernissage de l'exposition aura lieu le jeudi 13 janvier à partir de 18 heures. Vous y serez les bienvenus
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