Voici le résultat
du travail que, nous avons réalisé avec ces jeunes :
Cher Didier, cher Édouard, cher
Nicolas, cher Pierre,
Si vous nous permettez ce
qualificatif de « cher » alors que nous vous connaissons si peu, mais avec
cette petite différence que la nièce de Pierre est l’une de nos camarades.
Nous sommes dans une classe de
13 élèves de terminales du Lycée Moncade à Orthez. Aujourd’hui c’est le «
percent », plus que cent jours avant le moment fatidique du Bac. Nous sommes
tous déguisés, de bonne humeur, il fait beau, le temps est très doux, les pâquerettes
et les narcisses fleurissent un peu partout et il fait bon de vivre librement.
Toutes ces choses que nous aimerions tant partager avec vous.
Ce matin, après une réflexion
entamée voici quelques jours, nous nous sommes lancés dans la rédaction de
cette lettre à votre destination. Nous souhaitons, tout modestement, vous
témoigner notre soutien dans votre combat quotidien que nous imaginons
particulièrement éprouvant.
Nous voudrions vous dire toute
notre reconnaissance, car si nous profitons de notre vie d’élèves, que nous
nous formons et informons pour notre vie future d’hommes et de femmes, de
citoyens, c’est grâce à des personnes comme vous, qui ont risqué leur vie et
leur liberté, afin que nous sachions, que nous ne tombions pas dans l’indifférence
par méconnaissance de ce qu’est la vie chez nous et hors de nos frontières.
Nous pensons à vous, mais aussi à tous les otages en Syrie et à travers le
Monde.
Liberté, Égalité, Fraternité,
voilà une devise souvent oubliée qui prend tout son sens à présent.
Nous ne pouvons pas grand-chose
pour hâter votre libération, mais sachez que cette lettre que nous vous
envoyons nous allons la lire à tous les élèves de notre lycée, que la presse
sera présente et que nous présenterons succinctement les circonstances de votre
captivité et de l’injustice de celle-ci.
« Vous êtes parti pour nous,
vous reviendrez grâce à nous », aujourd’hui il est temps d’inverser les rôles
afin que vous puissiez retrouver vos familles, que toi, Pierre, tu puisses
embrasser Josep et que vous tous profitiez de nouveau de ce bien le plus
précieux qu’est la LIBERTÉ.
Courage !
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